Le jugement du tribunal administratif fédéral de Leipzig, dans l’est de Allemagne, fera jurisprudence. Il a donné raison, mercredi 30 novembre en dernière instance, à une école allemande qui avait interdit à un jeune musulman d'y effectuer sa prière, estimant que cette pratique était une source de « trouble » dans l'établissement.
La justice a assuré que le droit de prier, même à l'école, est garanti par la liberté religieuse, inscrite dans la constitution, mais que dans ce cas précis, s'agissant d'un établissement du quartier cosmopolite de Berlin où le pluralisme religieux des élèves pouvait être la source d’un « potentiel conflictuel important », la direction de l'école a eu raison d’interdire à son élève la prière.
« Un lycéen n'est pas autorisé à faire ses prières à l'école en dehors des heures de cours si cela doit troubler l'ordre au sein de l'établissement », a estimé le tribunal.
Alors âgé de 14 ans, Yunus M. avait commencé à prier entre les cours en 2007 dans son lycée berlinois afin de se conformer à l’un des cinq piliers de l'islam, qui prévoit cinq prières par jour. Ce qui n’a pas été du goût de la direction qui lui a interdit cette pratique. En 2009, son lycée avait été contraint en première instance de mettre à sa disposition une pièce pour les prières de Yunus M. au nom de la liberté religieuse mais le tribunal de Berlin avait décidé de faire marche arrière en 2010 à la demande de l’école et avait retiré au jeune homme l'autorisation d'y prier, estimant que l'école doit être la garante de la neutralité religieuse. Le jugement de Leipzig confirme la décision rendue en 2010.
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