Les ministres de l’Intérieur des différents Länder allemand ainsi que le ministre de l’Intérieur du gouvernement allemand se sont réunis à Berlin à la suite des deux attaques terroristes essuyées en Allemagne au mois de juillet.
Au cours d’une conférence de presse, vendredi 19 août, le ministre allemand de l’Intérieur Thomas de Maizière s’est exprimé concernant une probable interdiction du port de la burqa et du niqab. Selon lui, ce n’est « pas une question de sécurité mais une question d’intégration ». Il juge que « la burqa n’est pas compatible avec notre pays ouvert sur le monde ». Cependant, le ministre souhaite limiter l’interdiction « au volant, lors de procédures administratives, au service de l’état civil, dans les écoles et les universités, dans le service public, devant les tribunaux ».
Thomas de Maizière a admis que le port du voile intégral « n’était pas un gros problème en Allemagne » mais que son interdiction partielle était « une mesure préventive ». Aucun calendrier n’a été avancé car la mesure ne fait pas l’unanimité dans les rangs de la chancelière allemande Angela Merkel, notamment du côté des sociaux-démocrates du SPD. En outre, l’hebdomadaire Der Spiegel critique cette disposition arguant qu’« en France la burqa est interdite depuis des années sans le moindre résultat. Le pays n’est pas plus sûr et les musulmans ne sont pas plus intégrés ».
Lors de cette « Déclaration de Berlin », le ministre de l’Intérieur a présenté de nouveau certaines mesures envisagées telles que la déchéance de nationalité pour les combattants jihadistes à l’étranger, l’expulsion accélérée des criminels migrants ainsi que des moyens humains et techniques supplémentaires pour la police et le renseignement.
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La burqa, un parfait épouvantail !
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Thomas de Maizière a admis que le port du voile intégral « n’était pas un gros problème en Allemagne » mais que son interdiction partielle était « une mesure préventive ». Aucun calendrier n’a été avancé car la mesure ne fait pas l’unanimité dans les rangs de la chancelière allemande Angela Merkel, notamment du côté des sociaux-démocrates du SPD. En outre, l’hebdomadaire Der Spiegel critique cette disposition arguant qu’« en France la burqa est interdite depuis des années sans le moindre résultat. Le pays n’est pas plus sûr et les musulmans ne sont pas plus intégrés ».
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