Lundi, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, s'est saisie du dossier sensible de la sécurité en Seine-Saint-Denis en annonçant une réunion "dans les 48 heures" avec la police et les élus du "9-3" après la divulgation d'un rapport accablant sur les relations police-population.
Ce rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), qui dépend du ministère de l'Intérieur, finalisé en 2006 et auquel l'AFP a eu accès samedi, dresse un constat accablant des relations entre la police et la population dans ce département, évoquant un "climat d'insécurité permanent", risquant même de s'envenimer.
"J'ai demandé à ce qu'une réunion puisse être tenue dans les 48 heures avec les principaux responsables des problèmes de police dans le département", a annoncé lundi Mme Alliot-Marie, à la presse, en marge d'une visite à la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne.
Ce rapport a suscité de nombreuses réactions de syndicats de police, d'associations et d'hommes poltiques, la dernière en date émanant de François Hollande, premier secrétaire du PS, qui a jugé lundi qu'il fallait le prendre "très au sérieux".
En outre, a dit Mme Alliot-Marie, "dès la fin des élections législatives, je souhaite que, sur place, il puisse y avoir des réunions avec à la fois les élus, les services de police et probablement des représentants d'associations".
Ce rapport de l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), qui dépend du ministère de l'Intérieur, finalisé en 2006 et auquel l'AFP a eu accès samedi, dresse un constat accablant des relations entre la police et la population dans ce département, évoquant un "climat d'insécurité permanent", risquant même de s'envenimer.
"J'ai demandé à ce qu'une réunion puisse être tenue dans les 48 heures avec les principaux responsables des problèmes de police dans le département", a annoncé lundi Mme Alliot-Marie, à la presse, en marge d'une visite à la Brigade de protection des mineurs (BPM) de la police judiciaire parisienne.
Ce rapport a suscité de nombreuses réactions de syndicats de police, d'associations et d'hommes poltiques, la dernière en date émanant de François Hollande, premier secrétaire du PS, qui a jugé lundi qu'il fallait le prendre "très au sérieux".
En outre, a dit Mme Alliot-Marie, "dès la fin des élections législatives, je souhaite que, sur place, il puisse y avoir des réunions avec à la fois les élus, les services de police et probablement des représentants d'associations".