Sur Twitter, l’apparition du mot-clé #unbonjuif, parmi les plus en vogue, a créé une très vive polémique et a suscité la réaction de plusieurs associations luttant contre le racisme et l’antisémitisme. Un clic sur ce hashtag permet effectivement de retrouver tous les tweets traitant ce thème avec bien évidemment des propos véhéments, haineux et antisémites.
L’Union des étudiants juifs de France (UEJF) a été la première association à s’être exprimée sur ce sujet dimanche 14 octobre. Dans son communiqué, elle précise que « le hashtag #unbonjuif est arrivé parmi les trois hashtags les plus diffusés (…) donnant lieu à un nombre record de tweets à caractère antisémitique ». Jonathan Hayoun, président de l’UEJF, a part ailleurs déclaré que « dans la lutte qui doit tous nous rassembler (…) nous demandons à Twitter de prendre ses responsabilités ».
D’autres associations comme le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) et SOS Racisme ont vite rejoint la position de l’UEJF. Président du Crif, Richard Pasquier fermement dénoncé « l’antisémitisme bestial de certains tweets » et a expliqué que « tout cela tombe sous le coup de la loi française, avec toutes les difficultés que l’on connaît pour retrouver les identités réelles des auteurs ». Il a également interpellé le réseau social en affirmant qu’« il y a une responsabilité propre grave de Twitter, quand il indique que ces tweets sont parmi les plus fréquentés ».
Pour l’instant, ces réactions n’ont fait qu’augmenter l’ampleur de la polémique. Lundi soir, le hashtag #unbonjuif était encore en très bonne position sur Twitter. Un tweet de @LeftyNicolas a même démontré une certaine hypocrisie des associations par rapport à l’antisémitisme. Il a effectivement tweeté que : « Hashtag #unbonjuif = antisémitisme !! Caricatures CharlieHebdo Mahomet = liberté d’expression !! » tout en précisant qu’il était chrétien. Très révélateur, ce post a été retweeté des centaines de fois.
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L'antisémitisme contre l'islamophobie
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D’autres associations comme le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP) et SOS Racisme ont vite rejoint la position de l’UEJF. Président du Crif, Richard Pasquier fermement dénoncé « l’antisémitisme bestial de certains tweets » et a expliqué que « tout cela tombe sous le coup de la loi française, avec toutes les difficultés que l’on connaît pour retrouver les identités réelles des auteurs ». Il a également interpellé le réseau social en affirmant qu’« il y a une responsabilité propre grave de Twitter, quand il indique que ces tweets sont parmi les plus fréquentés ».
Pour l’instant, ces réactions n’ont fait qu’augmenter l’ampleur de la polémique. Lundi soir, le hashtag #unbonjuif était encore en très bonne position sur Twitter. Un tweet de @LeftyNicolas a même démontré une certaine hypocrisie des associations par rapport à l’antisémitisme. Il a effectivement tweeté que : « Hashtag #unbonjuif = antisémitisme !! Caricatures CharlieHebdo Mahomet = liberté d’expression !! » tout en précisant qu’il était chrétien. Très révélateur, ce post a été retweeté des centaines de fois.
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