La faillite du Conseil français du culte musulman (CFCM) a été constatée lors des récentes élections qui se sont déroulées le 8 juin 2013.
Le contexte qui a marqué ces élections faussées a révélé l’état d’esprit qui a toujours prévalu dans cette institution, imposée politiquement et diplomatiquement depuis sa création.
L’absence de débat démocratique en son sein est la principale caractéristique de la marque de fabrique du CFCM.
Les intérêts égoïstes et personnels, de tous ceux qui l’ont dirigé ou ambitionnent de le diriger prochainement, écrivent son histoire à l’encre de l’indécence et soulignent les archaïsmes de son organisation, à la fois opaque et surtout handicapée par la légitimité que la majorité silencieuse de la communauté musulmane de France lui a toujours moralement refusée, à défaut de la lui contester démocratiquement.
Pour toutes ces raisons, des mosquées libres, indépendantes et des musulmans solidaires décident de donner naissance à une véritable structure, démocratiquement représentative du culte musulman en France.
Pour ce faire, cette structure, qui sera dénommée « Mosquées et musulmans solidaires », sera ouverte à la jeunesse, aux femmes, aux intellectuels, aux Français convertis, ainsi qu’à la base de la communauté musulmane et d’où sera bannie à jamais la « valse » entre présidents suggérés et désignés sur la base de critères politiques ou diplomatiques, totalement étrangers aux véritables intérêts de la communauté musulmane et de la libre gestion de son culte, conformément aux
dispositions de la Constitution de la République française.
« Mosquées et musulmans solidaires » lance, en ce jour du 18 juin, un appel aux autorités de notre pays, en charge ou concernées par les questions et la gestion des cultes en France :
- Pour leur demander de se conformer, d’une manière équitable vis-à-vis de tous les cultes et familles spirituelles, y compris le Culte musulman, conformément aux principes et valeurs de notre république laïque ;
- De s’abstenir de cautionner des interlocuteurs autoproclamés avec l’étiquette CFCM, produits de manœuvres politiques et diplomatiques, qui ne bénéficient d’aucune légitimité de la communauté musulmane de France ;
- De soutenir dans le respect absolu de la laïcité, toute réflexion et action susceptible de favoriser l’émergence d’une institution démocratiquement élue et véritablement représentative du culte musulman français.
C'est pourquoi :
Nous, responsables des mosquées libres et indépendantes de France,
Nous, musulmans solidaires de France,
Appelons la communauté musulmane à soutenir notre action et à militer pour la tenue d’assises nationales de l’islam de France pour donner naissance à une véritable structure indépendante, démocratique, transparente et ouverte à tous.
Le 18 juin 2013,
Kamel KABTANE, recteur de la Mosquée de Lyon ; Larbi MERCHICHE, recteur de la Mosquée Mohamed VI de Saint-Etienne ; Mahmoud BENZAIMIA, recteur de la Mosquée de Nice ; Bekkay EL MERZAK, Président CRCM Ile-de-France-Centre ; Aldo OUMOUDEN, consultant ; Reda KADRI, enseignant et imam ; Youssef AFIF, responsable formation langue arabe ; Mohamed MAGHLAOUA, médecin et imam de la mosquée EL Fath à Grenoble ; Abdelkrim TRAIKIA, président de la mosquée de Saint- Martin ; Monsieur Kamel CHIBOUT, président de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris Grand Est ; Monsieur Abdallah SOUFARI, ancien président du CRCM Alsace ; Monsieur BENTEBRIA, consultant communication.
Le contexte qui a marqué ces élections faussées a révélé l’état d’esprit qui a toujours prévalu dans cette institution, imposée politiquement et diplomatiquement depuis sa création.
L’absence de débat démocratique en son sein est la principale caractéristique de la marque de fabrique du CFCM.
Les intérêts égoïstes et personnels, de tous ceux qui l’ont dirigé ou ambitionnent de le diriger prochainement, écrivent son histoire à l’encre de l’indécence et soulignent les archaïsmes de son organisation, à la fois opaque et surtout handicapée par la légitimité que la majorité silencieuse de la communauté musulmane de France lui a toujours moralement refusée, à défaut de la lui contester démocratiquement.
Pour toutes ces raisons, des mosquées libres, indépendantes et des musulmans solidaires décident de donner naissance à une véritable structure, démocratiquement représentative du culte musulman en France.
Pour ce faire, cette structure, qui sera dénommée « Mosquées et musulmans solidaires », sera ouverte à la jeunesse, aux femmes, aux intellectuels, aux Français convertis, ainsi qu’à la base de la communauté musulmane et d’où sera bannie à jamais la « valse » entre présidents suggérés et désignés sur la base de critères politiques ou diplomatiques, totalement étrangers aux véritables intérêts de la communauté musulmane et de la libre gestion de son culte, conformément aux
dispositions de la Constitution de la République française.
« Mosquées et musulmans solidaires » lance, en ce jour du 18 juin, un appel aux autorités de notre pays, en charge ou concernées par les questions et la gestion des cultes en France :
- Pour leur demander de se conformer, d’une manière équitable vis-à-vis de tous les cultes et familles spirituelles, y compris le Culte musulman, conformément aux principes et valeurs de notre république laïque ;
- De s’abstenir de cautionner des interlocuteurs autoproclamés avec l’étiquette CFCM, produits de manœuvres politiques et diplomatiques, qui ne bénéficient d’aucune légitimité de la communauté musulmane de France ;
- De soutenir dans le respect absolu de la laïcité, toute réflexion et action susceptible de favoriser l’émergence d’une institution démocratiquement élue et véritablement représentative du culte musulman français.
C'est pourquoi :
Nous, responsables des mosquées libres et indépendantes de France,
Nous, musulmans solidaires de France,
Appelons la communauté musulmane à soutenir notre action et à militer pour la tenue d’assises nationales de l’islam de France pour donner naissance à une véritable structure indépendante, démocratique, transparente et ouverte à tous.
Le 18 juin 2013,
Kamel KABTANE, recteur de la Mosquée de Lyon ; Larbi MERCHICHE, recteur de la Mosquée Mohamed VI de Saint-Etienne ; Mahmoud BENZAIMIA, recteur de la Mosquée de Nice ; Bekkay EL MERZAK, Président CRCM Ile-de-France-Centre ; Aldo OUMOUDEN, consultant ; Reda KADRI, enseignant et imam ; Youssef AFIF, responsable formation langue arabe ; Mohamed MAGHLAOUA, médecin et imam de la mosquée EL Fath à Grenoble ; Abdelkrim TRAIKIA, président de la mosquée de Saint- Martin ; Monsieur Kamel CHIBOUT, président de la Fédération de la Grande Mosquée de Paris Grand Est ; Monsieur Abdallah SOUFARI, ancien président du CRCM Alsace ; Monsieur BENTEBRIA, consultant communication.