Face à la multiplication des actes islamophobes visant plusieurs mosquées en France, l’inquiétude se renforce parmi les musulmans de France et les appels à la plus grande vigilance à l’égard de la sécurisation de tous les lieux de culte en France sont relancés.
La Grande Mosquée de Paris a dénoncé, lundi 27 novembre, des actes « inadmissibles » qui « s’inscrivent dans un contexte de graves tensions en France, où des attaques sont menées pour déstabiliser davantage encore la coexistence religieuse et l’unité de la communauté nationale ».
« La mort insupportable du jeune Thomas à Crépol, que nous condamnons et regrettons, ne saurait justifier les violences racistes de milices néonazies », a dénoncé l’institution devant la survenance ces derniers jours de plusieurs « exactions racistes – en réalité, de véritables "ratonnades" – durant lesquelles des slogans haineux, visant les citoyens de confession musulmane, ont été proférés ».
Saluant « la réaction des autorités et des forces de l’ordre ayant permis d’arrêter ces manifestations de haine », la GMP estiment que « ces méfaits nous rappellent des pages sombres de notre histoire commune qui ont été écrites et continueront d’être écrites par les mouvements extrémistes racistes et antisémites si notre opposition collective n’est pas totale ».
Le Conseil français du culte musulman (CFCM), qui a condamné la ratonnade raciste visant la communauté arabo-musulmane de Romans-sur-Isère samedi 25 novembre, a, pour sa part, alerté sur « la supercherie de la prétendue dédiabolisation de l'extrême droite ».
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