Victoire pour Alexandre T. Ce jeune homme de 27 ans, qui a vu sa vie basculer en octobre 2015 après sa violente interpellation pour tapage nocturne à Drancy (Seine-Saint-Denis), réclamait que le viol dont il a été victime puisse être reconnu par la justice.
Au moment d'entrer dans le véhicule de police, Alexandre, qui était en état d’ébriété, a raconté que l'un des fonctionnaires avait introduit sa matraque dans son anus. Les médecins lui avait prescrit 10 jours d'interruption totale de travail (ITT). Cependant, le policier n’était poursuivi jusqu’à présent que pour « violence aggravée ». En janvier 2016, six mois de prison avec sursis et un an d'interdiction professionnelle avaient été requis contre lui.
A la surprise générale, le tribunal correctionnel de Bobigny, qui devait juger le policier lundi 20 février, s'est déclaré incompétent et a demandé la requalification des faits en viol. Le policier pourrait alors être jugé devant une cour d'assises. Le ministère public est appelé à prendre une décision.
« C'est exactement ce que nous avions demandé et ce que nous avions sollicité. Le tribunal se déclare incompétent dans la mesure où les pénétrations sont actées par les certificats médicaux et donc ça qualifierait le viol », a indiqué Me Marie-Cécile Nathan, l'avocate de la victime. « C'est une vraie reconnaissance de la blessure et du combat d'Alexandre. »
Cette affaire a bénéficié de la lumière médiatique quelques jours après le viol présumé de Théo L. des suites d’une interpellation à Aulnay-sous-Bois.
Au moment d'entrer dans le véhicule de police, Alexandre, qui était en état d’ébriété, a raconté que l'un des fonctionnaires avait introduit sa matraque dans son anus. Les médecins lui avait prescrit 10 jours d'interruption totale de travail (ITT). Cependant, le policier n’était poursuivi jusqu’à présent que pour « violence aggravée ». En janvier 2016, six mois de prison avec sursis et un an d'interdiction professionnelle avaient été requis contre lui.
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