La France hausse le ton face à la Chine. Mercredi 24 février, devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, Jean-Yves Le Drian a qualifié la détention de près d’un millions de Ouïghours par le pouvoir chinois dans la région du Xinjiang de « système de répression institutionnalisé ».
« De la région chinoise du Xinjiang, nous parviennent des témoignages et des documents concordants, qui font état de pratiques injustifiables à l'encontre des Ouïghours, et d'un système de surveillance et de répression institutionnalisé à grande échelle », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères à l’occasion d’une intervention par visioconférence, pointant également des « pratiques injustifiables » à l’encontre de cette minorité.
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« De la région chinoise du Xinjiang, nous parviennent des témoignages et des documents concordants, qui font état de pratiques injustifiables à l'encontre des Ouïghours, et d'un système de surveillance et de répression institutionnalisé à grande échelle », a déclaré le ministre français des Affaires étrangères à l’occasion d’une intervention par visioconférence, pointant également des « pratiques injustifiables » à l’encontre de cette minorité.
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Le chef de la diplomatie a également dénoncé une « série de régressions considérables pour les droits de l’Homme ». Cette prise de position en faveur des Ouïghours n'est pas la première du gouvernement français.
Ailleurs, les condamnations à l'encontre du pouvoir chinois se multiplient. Le Canada a lui aussi décidé de condamner les exactions du pouvoir chinois en votant, lundi 22 février, une motion non-contraignante assimilant les violences commises dans le nord-ouest du pays à « un génocide ».
Cette motion déposée à l’initiative des députés conservateurs, membres de l’opposition, et adoptée à la Chambre des communes par 266 contre 366, s’accompagne d’un amendement exigeant le déplacement des Jeux Olympiques 2022 qui doivent se dérouler à Pékin, si les violences se poursuivent.
« Maintenant, les conservateurs demandent au gouvernement libéral de respecter le Parlement et de reconnaître officiellement qu'un génocide se passe en Chine », a déclaré leur chef, Erin O'Toole. Le Premier ministre, Justin Trudeau, a récemment reconnu que « d'énormes violations des droits humains ont été signalées dans le Xinjiang » mais que le Canada privilégiait une approche concertée avec ses alliés quant à l'utilisation du terme « génocide ». Celui-ci est d'ores et déjà employé par l'administration américaine, aussi bien du temps de Donald Trump que de Joe Biden.
Après l’adoption du texte par le Parlement canadien, la réaction de la Chine ne s’est pas faite attendre. L’ambassadeur chinois au Canada a qualifié la motion de « provocation malveillante » et d’« acte honteux », qualifiant en outre les députés canadiens d'« hypocrites et éhontés » pour avoir eu recours « à l'excuse des droits humains pour s'engager dans une manipulation politique au Xinjiang afin d'interférer dans les affaires intérieures de la Chine ».
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Cette motion déposée à l’initiative des députés conservateurs, membres de l’opposition, et adoptée à la Chambre des communes par 266 contre 366, s’accompagne d’un amendement exigeant le déplacement des Jeux Olympiques 2022 qui doivent se dérouler à Pékin, si les violences se poursuivent.
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