Une église du 14e arrondissement de Paris a été dégradée, saccagée et pillée dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 juillet. De nombreux tags injurieux visant Jésus et la religion chrétienne ont été retrouvés sur les murs de l'église Notre-Dame-du-Travail, dont la construction s'est achevée en 1902. Parmi les graves actes de profanation répertoriés, un couteau a été planté dans la gorge d’une statue en bois de la Vierge Marie. Une enquête a ete ouverte pour faire la lumière sur cette affaire qui a naturellement provoqué l'émoi parmi les catholiques.
La Grande Mosquée de Paris a condamné, jeudi 18 juillet, ces actes, exprimant « sa profonde affliction » face à des « dégradations abjectes ». Elle a partagé « l’entière solidarité des musulmans de France à l’égard de leurs frères et sœurs catholiques, dont les paroissiens de cette église profanée et son vicaire, le père Vincent de Mello ».
La Grande Mosquée de Paris « rappelle combien l’islam enseigne le respect fraternel et absolu de la religion chrétienne et des églises » et que « les insultes contre Jésus, que l’islam tient en prophète, et les atteintes portées à l’image de la Vierge Marie sont aussi une blessure pour tous nos concitoyens musulmans ».
« Les représentants de toutes les religions, et la société dans son ensemble, doivent parler d’une même voix lorsqu’une église, un temple, une synagogue ou une mosquée sont touchés, comme aujourd’hui, par la haine et l’intolérance », conclut-elle.
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La Grande Mosquée de Paris a condamné, jeudi 18 juillet, ces actes, exprimant « sa profonde affliction » face à des « dégradations abjectes ». Elle a partagé « l’entière solidarité des musulmans de France à l’égard de leurs frères et sœurs catholiques, dont les paroissiens de cette église profanée et son vicaire, le père Vincent de Mello ».
La Grande Mosquée de Paris « rappelle combien l’islam enseigne le respect fraternel et absolu de la religion chrétienne et des églises » et que « les insultes contre Jésus, que l’islam tient en prophète, et les atteintes portées à l’image de la Vierge Marie sont aussi une blessure pour tous nos concitoyens musulmans ».
« Les représentants de toutes les religions, et la société dans son ensemble, doivent parler d’une même voix lorsqu’une église, un temple, une synagogue ou une mosquée sont touchés, comme aujourd’hui, par la haine et l’intolérance », conclut-elle.
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