CC BY-SA 4.0
Après le choc et la sidération, le temps est à l'action pour venir en aide aux populations sinistrées. En prolongation des efforts menés par des collectivités locales et de grosses ONG comme la Croix Rouge, la Fondation de France et le Secours Populaire, de multiples initiatives prises par des associations plus modestes mais très liées au Maroc ont vu le jour en France dès les premières heures de la catastrophe.
Sans surprise, la diaspora marocaine, qui s'avère toujours d'une aide essentielle dans chaque moment difficile de l'histoire du pays, est au rendez-vous. C'est le cas à Mantes-la-Jolie et ses alentours, dans les Yvelines. En partenariat avec le collectif des Marocains du Mantois, et en lien avec le Consulat général du Maroc, l'association As Suffa a lancé une cagnotte en ligne qui a permis de réunir, en date du mercredi 13 septembre, plus de 277 000 € grâce à la mobilisation d'environ 10 000 donateurs.
Sans surprise, la diaspora marocaine, qui s'avère toujours d'une aide essentielle dans chaque moment difficile de l'histoire du pays, est au rendez-vous. C'est le cas à Mantes-la-Jolie et ses alentours, dans les Yvelines. En partenariat avec le collectif des Marocains du Mantois, et en lien avec le Consulat général du Maroc, l'association As Suffa a lancé une cagnotte en ligne qui a permis de réunir, en date du mercredi 13 septembre, plus de 277 000 € grâce à la mobilisation d'environ 10 000 donateurs.
Des lieux de culte en première ligne
Les mosquées sont au rendez-vous de la solidarité avec le Maroc. Des urnes pour la collecte d'argent y fleurissent un peu partout. Celles fréquentées par la diaspora maghrébine, y compris algérienne, sont particulièrement actives et sont, pour plusieurs d'entre elles, naturellement devenues des centres névralgiques de la solidarité.
Dans l'Hérault, les mosquées de Béziers se sont réunies très tôt « pour établir un plan d'aide aux victimes de la catastrophe » et ont ouvert leurs portes pour réunir, en plus des fonds, des denrées alimentaires non périssables, du matériel médical et divers équipements permettant aux milliers de familles sinistrées sans-abris de tenir le coup. Une aide d'autant plus essentielle que les nuits deviennent de plus en plus froides, particulièrement dans les zones montagneuses du Haut Atlas, et que la météo est appelée à se dégrader dans les prochains jours dans les régions frappées par le séisme.
L'Union des mosquées de France (UMF), proche du Maroc, a appelé ses fidèles à faire directement des dons dans un fonds spécial adressé au Trésorier ministériel rattaché au ministère marocain de l'Economie et des Finances. En parallèle, la fédération musulmane appelle aussi les contributeurs à déposer des objets de première nécessité - vêtements neufs, couvertures, tentes, lampes torches, sacs de couchage, kits d'hygiène et de premiers secours - dans les mosquées participantes à l'opération comme les Grandes Mosquées de Saint-Étienne et de Strasbourg.
Dans l'Hérault, les mosquées de Béziers se sont réunies très tôt « pour établir un plan d'aide aux victimes de la catastrophe » et ont ouvert leurs portes pour réunir, en plus des fonds, des denrées alimentaires non périssables, du matériel médical et divers équipements permettant aux milliers de familles sinistrées sans-abris de tenir le coup. Une aide d'autant plus essentielle que les nuits deviennent de plus en plus froides, particulièrement dans les zones montagneuses du Haut Atlas, et que la météo est appelée à se dégrader dans les prochains jours dans les régions frappées par le séisme.
L'Union des mosquées de France (UMF), proche du Maroc, a appelé ses fidèles à faire directement des dons dans un fonds spécial adressé au Trésorier ministériel rattaché au ministère marocain de l'Economie et des Finances. En parallèle, la fédération musulmane appelle aussi les contributeurs à déposer des objets de première nécessité - vêtements neufs, couvertures, tentes, lampes torches, sacs de couchage, kits d'hygiène et de premiers secours - dans les mosquées participantes à l'opération comme les Grandes Mosquées de Saint-Étienne et de Strasbourg.
Une forte générosité attendue le vendredi
La grande prière hebdomadaire du vendredi 15 septembre, qui sera suivie pour beaucoup d'une prière de l'absent pour les victimes du séisme mais aussi des inondations monstres en Libye, sera le point d'orgue de la générosité débordante pour le Maroc. Une semaine après la catastrophe, de grandes collectes seront organisées après la prière, annoncent des dizaines de mosquées à travers la France.
Le Conseil départemental du culte musulman (CDCM) du Loiret incite les musulmans à se rapprocher de leurs mosquées pour participer à l'élan de solidarité financière d'ici au 15 septembre et invite l'ensemble des mosquées adhérentes à remonter, après la prière, les dons collectés « afin que l'aide puisse être transmise dans les meilleurs délais à une ONG reconnue œuvrant localement ».
La quarantaine de lieux de culte musulmans membres du Conseil des mosquées du Rhône (CMR), elles aussi, se saisiront de l'occasion de la prière du vendredi pour compléter les sommes déjà collectées ces derniers jours et les envoyer rapidement. Pas de médicaments, ni de vêtements ni de produits alimentaires ne sont acceptés, précise le CMR, qui laisse le soin à d'autres structures associatives de gérer ce type de donations.
Même son de cloche du côté de l'Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM), qui encourage ses fidèles à donner au Secours Islamique France. L'ONG, dirigée par Rachid Lahlou, assure la coordination sur place d'une première réponse humanitaire d'urgence avec un partenaire local.
Le Conseil départemental du culte musulman (CDCM) du Loiret incite les musulmans à se rapprocher de leurs mosquées pour participer à l'élan de solidarité financière d'ici au 15 septembre et invite l'ensemble des mosquées adhérentes à remonter, après la prière, les dons collectés « afin que l'aide puisse être transmise dans les meilleurs délais à une ONG reconnue œuvrant localement ».
La quarantaine de lieux de culte musulmans membres du Conseil des mosquées du Rhône (CMR), elles aussi, se saisiront de l'occasion de la prière du vendredi pour compléter les sommes déjà collectées ces derniers jours et les envoyer rapidement. Pas de médicaments, ni de vêtements ni de produits alimentaires ne sont acceptés, précise le CMR, qui laisse le soin à d'autres structures associatives de gérer ce type de donations.
Même son de cloche du côté de l'Union des musulmans des Alpes-Maritimes (UMAM), qui encourage ses fidèles à donner au Secours Islamique France. L'ONG, dirigée par Rachid Lahlou, assure la coordination sur place d'une première réponse humanitaire d'urgence avec un partenaire local.
Une solidarité qui dépasse les frontières communautaires
Loin d'être de grandes muettes, les mosquées franco-turques ont unanimement exprimé leur solidarité envers « leurs frères marocains ». Près de sept mois après les séismes en Turquie et en Syrie, elles se souviennent encore de l'immense élan de générosité dont elles ont bénéficié. Aujourd'hui, elles font en sorte de leur rendre la pareille.
Du côté de la Confédération islamique Milli Görüs (CIMG), une délégation composée du président de la mosquée Eyyub Sultan de Strasbourg, Eyüp Sahin, de responsables et de secouristes de l'ONG humanitaire Hasene s'est rendue, lundi 11 septembre, au Maroc pour offrir leurs premières contributions matérielles (300 tentes, 300 sacs de couchage et 120 générateurs) et « établir un rapport complet sur les besoins spécifiques que (Hasene) peut combler ».
Quant à la section française de l'Union turco-islamique des Affaires religieuses (DITIB), elle a lancé une cagnotte en ligne qui compte près de 4 000 € de dons. Une initiative que des mosquées affiliées au Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) complètent par des campagnes de collecte de dons comme à la mosquée Eyüp Sultan de Roubaix, gérée par le président même du CCMTF, Ibrahim Alci.
En parallèle des ONG et des mosquées, des particuliers font le choix d'organiser eux-mêmes des collectes, en arguant du fait que les besoins sur place sont tels que toute aide est la bienvenue. Attention tout de même à ne pas donner les yeux fermés à n'importe qui, et à s'assurer de la fiabilité des appels aux dons sur le Web car il va s'en dire que les escrocs ne se gênent malheureusement pas pour tirer profit de la misère et des drames humains. Voici quelques conseils ici pour s'assurer du sérieux d'un appel aux dons.
Lire aussi :
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Quant à la section française de l'Union turco-islamique des Affaires religieuses (DITIB), elle a lancé une cagnotte en ligne qui compte près de 4 000 € de dons. Une initiative que des mosquées affiliées au Comité de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF) complètent par des campagnes de collecte de dons comme à la mosquée Eyüp Sultan de Roubaix, gérée par le président même du CCMTF, Ibrahim Alci.
En parallèle des ONG et des mosquées, des particuliers font le choix d'organiser eux-mêmes des collectes, en arguant du fait que les besoins sur place sont tels que toute aide est la bienvenue. Attention tout de même à ne pas donner les yeux fermés à n'importe qui, et à s'assurer de la fiabilité des appels aux dons sur le Web car il va s'en dire que les escrocs ne se gênent malheureusement pas pour tirer profit de la misère et des drames humains. Voici quelques conseils ici pour s'assurer du sérieux d'un appel aux dons.
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