A la demande de la Turquie, une réunion extraordinaire du Comité exécutif de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) s’est tenue à son siège, à Djeddah, en Arabie Saoudite, mardi 31 janvier. Objet unique des discussions, « les récents actes d’autodafé et de profanation du Saint Coran, en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark ». Le communiqué final exprime toute l'indignation des pays membres face à des « actes criminels perpétrés avec l’intention principale de cibler les musulmans, d’insulter leur religion sacrée ».
En premier lieu, l’OCI, qui déplore « la multiplication à l’échelle mondiale des incidents d’intolérance raciale et religieuse, et de violence, y compris l’islamophobie », « condamne fermement les actes ignobles d’autodafé et de profanation du Saint Coran en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark et appelle leurs gouvernements respectifs à entreprendre des actions efficaces pour prévenir la récurrence de semblables actes honteux. »
L’organisation condamne aussi « toutes les tentatives de dénigrer le caractère sacré du Saint Coran ainsi que les autres valeurs et symboles religieux de l’Islam y compris le Saint Prophète (…), sous le couvert de la liberté d’expression, ce qui contrevient à l’esprit des articles 10 et 20 du Pacte international relatif aux Droits civils et politiques (PIDCP) et appelle la communauté internationale à s’opposer à ces tentatives ».
En premier lieu, l’OCI, qui déplore « la multiplication à l’échelle mondiale des incidents d’intolérance raciale et religieuse, et de violence, y compris l’islamophobie », « condamne fermement les actes ignobles d’autodafé et de profanation du Saint Coran en Suède, aux Pays-Bas et au Danemark et appelle leurs gouvernements respectifs à entreprendre des actions efficaces pour prévenir la récurrence de semblables actes honteux. »
L’organisation condamne aussi « toutes les tentatives de dénigrer le caractère sacré du Saint Coran ainsi que les autres valeurs et symboles religieux de l’Islam y compris le Saint Prophète (…), sous le couvert de la liberté d’expression, ce qui contrevient à l’esprit des articles 10 et 20 du Pacte international relatif aux Droits civils et politiques (PIDCP) et appelle la communauté internationale à s’opposer à ces tentatives ».
Les citoyens musulmans des pays européens interpellés
L’organisation invite, par ailleurs, les ambassadeurs de ses Etats membres installés dans les capitales concernées à s’organiser pour « déployer des efforts collectifs auprès des parlements nationaux, des médias, des organisations de la société civiles et des institutions gouvernementales » afin de demander que de tels actes soient incriminés, « étant persuadé que l’exercice de la liberté d’expression comprend des devoirs et des responsabilités particuliers ». De même, elle demande aux membres de ses missions à New York, Genève et Bruxelles de porter le sujet auprès des organisations internationales où elles sont accréditées en vue d'obtenir une nouvelle « formulation de nouveaux textes juridiques internationaux ».
Cette invitation à une action diplomatique de la part des pays musulmans se double d’un appel aux musulmans, citoyens des pays où « les attaques islamophobes sont commises contre le Saint Coran et d’autres valeurs sacrées, à recourir aux tribunaux locaux et à épuiser les recours internes (…) avant de porter leurs affaires devant les instances judiciaires internationales ». Un appel suivi d’un encouragement aux Etats « à accorder une attention particulière à l’incrimination de l’incitation à la violence, fondée sur la religion ou la conviction tout en reconnaissant le rôle probant d’un débat ouvert, constructif et respectueux et d’un dialogue interreligieux à cet égard ».
Dans cette optique, les gouvernements sont appelés à « mettre pleinement en œuvre le cadre juridique et administratif national existant et/ou (à) adapter une nouvelle législation, conformément à leurs obligations en vertu du droit international et des normes et règles internationales ; (à) prémunir tous les individus et toutes les communautés contre la haine et la violence, fondées sur la religion et la foi ; et (à) assurer la protection des lieux de culte ».
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Cette invitation à une action diplomatique de la part des pays musulmans se double d’un appel aux musulmans, citoyens des pays où « les attaques islamophobes sont commises contre le Saint Coran et d’autres valeurs sacrées, à recourir aux tribunaux locaux et à épuiser les recours internes (…) avant de porter leurs affaires devant les instances judiciaires internationales ». Un appel suivi d’un encouragement aux Etats « à accorder une attention particulière à l’incrimination de l’incitation à la violence, fondée sur la religion ou la conviction tout en reconnaissant le rôle probant d’un débat ouvert, constructif et respectueux et d’un dialogue interreligieux à cet égard ».
Dans cette optique, les gouvernements sont appelés à « mettre pleinement en œuvre le cadre juridique et administratif national existant et/ou (à) adapter une nouvelle législation, conformément à leurs obligations en vertu du droit international et des normes et règles internationales ; (à) prémunir tous les individus et toutes les communautés contre la haine et la violence, fondées sur la religion et la foi ; et (à) assurer la protection des lieux de culte ».
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