Libres
Le président tchadien Idriss Déby
C'est par un décret tchadien, transmis en fin de journée de lundi 31 mars par les autorités du pays aux autorités françaises que la grâce présidentielle tchadienne accordée aux six membres Français de l'Arche de Zoé est arrivée. Peu après la levée des écrous était effective et les membres de l'Arche de Zoé étaient libérés.
Condamnés à huit ans de travaux forcés au Tchad pour tentative d'enlèvement de 103 enfants Africains, les membres de l'Arche de Zoé ont ensuite été rapatriés en France et condamnés par la justice française à huit années de prison. Ils auront finalement purgé cinq mois de détention au Tchad puis en France, avant d'être grâciés par le président tchadien Idriss Déby et libérés.
Incarcérés à la prison de Fresnes, dans le Val de Marne, le président de l'association Eric Breeau et sa compagne Emilie Lelouch ont quitté hier soir la prison à l'insu des journalistes présents. Leur avocat, Me Gilbert Collard, a déclaré qu'ils allaient "faire entendre leur vérité." "Ils pourront se défendre comme ils n'ont pas pu le faire jusqu'à présent. Quand on est en prison, on ne peut pas dialoguer avec des journalistes, on ne peut pas leur communiquer des pièces", a-t-il ajouté.
Condamnés à huit ans de travaux forcés au Tchad pour tentative d'enlèvement de 103 enfants Africains, les membres de l'Arche de Zoé ont ensuite été rapatriés en France et condamnés par la justice française à huit années de prison. Ils auront finalement purgé cinq mois de détention au Tchad puis en France, avant d'être grâciés par le président tchadien Idriss Déby et libérés.
Incarcérés à la prison de Fresnes, dans le Val de Marne, le président de l'association Eric Breeau et sa compagne Emilie Lelouch ont quitté hier soir la prison à l'insu des journalistes présents. Leur avocat, Me Gilbert Collard, a déclaré qu'ils allaient "faire entendre leur vérité." "Ils pourront se défendre comme ils n'ont pas pu le faire jusqu'à présent. Quand on est en prison, on ne peut pas dialoguer avec des journalistes, on ne peut pas leur communiquer des pièces", a-t-il ajouté.
'La France n'a rien payé'
"Bien sûr que la France n'a rien payé", a souligné le Premier ministre François Fillon ce matin sur la radio France Inter, estimant que la somme de six millions de dommages et intérêts que doivent verser les six membres de l'Arche de Zoé à la justice tchadienne "est un problème qui sera réglé entre les membres de l'Arche de Zoé et la justice tchadienne".
"Il est hors de question que le contribuable français paie six millions d'euros pour des erreurs que la France n'a pas commises", a ajouté le Premier ministre.
"Il est hors de question que le contribuable français paie six millions d'euros pour des erreurs que la France n'a pas commises", a ajouté le Premier ministre.