Jeudi, les autorités égyptiennes ont arrêté 36 membres du mouvement d'opposition des Frères musulmans, a annoncé une source au sein des services de sécurité.
Les Frères musulmans estiment que la campagne d'arrestations ininterrompue menée par les autorités contre leur mouvement vise à empêcher leurs membres de se présenter aux élections municipales d'avril.
La confrérie détient plus d'un cinquième des sièges au Parlement égyptien, ses représentants ayant été élus sous l'étiquette d'"indépendants".
En 2005, un amendement constitutionnel a été adopté et stipule que les candidats n'appartenant pas à un parti officiel doivent réunir les signatures de 250 responsables élus, dont 65 de la chambre basse du Parlement, 25 de la chambre haute et 10 des membres de conseils municipaux.
Traditionnellement contrôlées par le Parti national démocrate (au pouvoir), les élections municipales qui auront lieu dans trois mois devraient donner lieu à une âpre compétition après de cet amendement.
Les autorités avaient décidé de reporter les élections municipales de 2006, une décision interprétée par les observateurs comme étant un moyen d'empêcher un nouveau succès des Frères musulmans après celui des dernières législatives de 2005.
Les Frères musulmans estiment que la campagne d'arrestations ininterrompue menée par les autorités contre leur mouvement vise à empêcher leurs membres de se présenter aux élections municipales d'avril.
La confrérie détient plus d'un cinquième des sièges au Parlement égyptien, ses représentants ayant été élus sous l'étiquette d'"indépendants".
En 2005, un amendement constitutionnel a été adopté et stipule que les candidats n'appartenant pas à un parti officiel doivent réunir les signatures de 250 responsables élus, dont 65 de la chambre basse du Parlement, 25 de la chambre haute et 10 des membres de conseils municipaux.
Traditionnellement contrôlées par le Parti national démocrate (au pouvoir), les élections municipales qui auront lieu dans trois mois devraient donner lieu à une âpre compétition après de cet amendement.
Les autorités avaient décidé de reporter les élections municipales de 2006, une décision interprétée par les observateurs comme étant un moyen d'empêcher un nouveau succès des Frères musulmans après celui des dernières législatives de 2005.