La Grèce se prépare donc à recevoir les jeux olympiques le 13 Août 2004, des délégations sportives plusieurs dizaines de pays seront au rendez-vous sur le plan sportif et sur celui de l’émotion .Evènement historique et histoire privilégiée la Grèce doit maintenir son image, à travers une organisation monstre en usant de technologies modernes et très sophistiquées loin des premiers jeux datant de la Grèce antique.
Des préparatifs qui touchent à leur fin
L'ensemble du programme olympique des moyens de transports (nouveau tramway, train reliant le centre-ville à l'aéroport, extension du métro jusqu'à l'aéroport, navettes de bus) est opérationnel depuis une semaine. Les règles de circulation conçues pour la période olympique ont aussi été mises en service le 1er août, la mairie d'Athènes a déployé de gros efforts pour embellir la capitale 250 km de rues ont été refaites, les monuments presque restaurés.
A deux jours de l'inauguration des JO le 13 août 2004, Athènes est plus que jamais sous tension.
Athènes devrait en effet être prête pour ce grand rendez-vous. La Grèce a dû faire en quatre ans ce qui aurait dû l'être en sept.
La Grèce a fait de la sécurité de l'événement sa priorité. Le budget qui lui est consacré est cinq fois plus élevé qu'à Sydney : 1,2 milliards d'euros. Depuis quelques jours, les autorités gouvernementales s'efforcent de convaincre que le pays ne vivra pas une sorte d'état de guerre.
La montée en puissance du dispositif de sécurité des Jeux est particulièrement mal perçue par les Grecs. Ceux-ci, traditionnellement attachés aux libertés individuelles, dénoncent aussi bien la 'dérive sécuritaire', le coût de l'opération que la forte implication des Etats-Unis à ces jeux.
Un dispositif sécuritaire renforcé
Sept pays (dont la France et l'Allemagne) ont été réunis, dans un comité consultatif spécial constitué par les autorités grecques pour réfléchir à tous les scénarios d'une attaque éventuelle et aux moyens pour y répliquer.
Des forces spéciales (essentiellement américaines), basées principalement en Allemagne, ne seront donc envoyées en Grèce qu'en cas d'incident et après décision du Saceur, le commandement allié en Europe. Ces forces se limiteraient à un rôle d’assistance aux autorités grecques selon eux.
Plus de 70 000 militaires et policiers sont en alerte maximale, sous l'égide de l'Otan, pour assurer la sécurité des différentes délégations sportives, un nombre élevé de policiers et de militaires arborant les anneaux olympiques montent depuis peu la garde jour et nuit. En effet plus de 70 000 hommes sont chargés d'assurer la protection de l'événement. Des 10 000 et quelques athlètes, des journalistes, des visiteurs. Une véritable armée, dotée d'un matériel de pointe : un millier de caméras de surveillance, des détecteurs de métaux et de radioactivité, trois hélicoptères ou encore un ballon dirigeable équipé de systèmes d'écoute et de vision infrarouge
En dehors d'Athènes, la marine et l'aviation grecques sont également en état d'alerte maximum avec 51 navires et 234 avions et hélicoptères. Vingt-huit batteries de missiles sol-air sont placées autour de la capitale et plus de 10 000 soldats sont venus renforcer les effectifs des douanes aux frontières
L'Otan a également mis à contribution des avions radars Awacs dans le ciel, la flotte de Méditerranée patrouillant aux limites des eaux territoriales grecques et un bataillon tchèque spécialisé dans les risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques et chimiques.