A chaque nouvel attentat de nature terroriste, nous avons la même interrogation qui traverse notre esprit : est-ce un individu qui aura un cri particulier, un geste particulier ou un quelconque détail qui le fera lier à la communauté musulmane ? Ce sentiment est partagé par de très nombreux musulmans en France qui se projettent, avant même de connaitre les détails de l’affaire, dans le chaos médiatique que cela va engendrer, sans parler des interventions politiques – sinon politiciennes – qui viennent exacerber le marasme ambiant.
Lorsque l'attaque au couteau à Annecy prit place, nous avons appris avec effroi que les victimes étaient des enfants et des parents. Des personnes qui profitaient du retour du beau temps pour se promener dans un parc avant de rencontrer celui qui allait commettre son forfait. Le terroriste s’est exclamé « In the name of Jesus Christ », signifiant au nom de Jésus-Christ.
Au regard des critiques médiatiques que les musulmans ont pu subir lorsque des attentats ont été revendiqués au nom du Prophète de l’islam (à tort évidemment), nous avons vu la course sur tous les plateaux de télévision à la recherche de celui va condamner de tels actes. Si la condamnation en tant que telle n’est pas une problématique majeure, la demande de condamnation provenant des autorités publiques et médiatiques alors que la religion des musulmans était diffamée en est une.
Elle est d’autant plus un problème qu’aucune course à la condamnation ne s’est vue à la suite de cet attentat commis au nom de Jésus-Christ. Au contraire, une analyse, fut-elle sommaire, des tweets, dénote la présence de personnes qui discutent du turban de l’assaillant, pensant que les chrétiens d’Orient n’existeraient plus et que tous les chrétiens du monde ont une façon unique de s’habiller. Cette conception eurocentrée des problématiques complexes qui traversent le monde sont préjudiciables à l’opinion publique.
Quoiqu’il en soit, les musulmans avaient la faculté d’exiger des excuses tout comme celles qui leur avaient été exigées lorsque des attentats étaient perpétués au nom de l’islam. Seulement la question est la suivante : devons-nous, en tant que musulmans, nous rabaisser à cela ? Une réponse négative doit être apportée à cette interrogation, aussi légitime qu’elle soit. En réalité, notre attitude prend son fondement dans la pratique du Prophète de l’islam lui-même qui a toujours pardonné et qui a toujours exigé à ce qu’on ne diffame pas une religion.
Lorsque l'attaque au couteau à Annecy prit place, nous avons appris avec effroi que les victimes étaient des enfants et des parents. Des personnes qui profitaient du retour du beau temps pour se promener dans un parc avant de rencontrer celui qui allait commettre son forfait. Le terroriste s’est exclamé « In the name of Jesus Christ », signifiant au nom de Jésus-Christ.
Au regard des critiques médiatiques que les musulmans ont pu subir lorsque des attentats ont été revendiqués au nom du Prophète de l’islam (à tort évidemment), nous avons vu la course sur tous les plateaux de télévision à la recherche de celui va condamner de tels actes. Si la condamnation en tant que telle n’est pas une problématique majeure, la demande de condamnation provenant des autorités publiques et médiatiques alors que la religion des musulmans était diffamée en est une.
Elle est d’autant plus un problème qu’aucune course à la condamnation ne s’est vue à la suite de cet attentat commis au nom de Jésus-Christ. Au contraire, une analyse, fut-elle sommaire, des tweets, dénote la présence de personnes qui discutent du turban de l’assaillant, pensant que les chrétiens d’Orient n’existeraient plus et que tous les chrétiens du monde ont une façon unique de s’habiller. Cette conception eurocentrée des problématiques complexes qui traversent le monde sont préjudiciables à l’opinion publique.
Quoiqu’il en soit, les musulmans avaient la faculté d’exiger des excuses tout comme celles qui leur avaient été exigées lorsque des attentats étaient perpétués au nom de l’islam. Seulement la question est la suivante : devons-nous, en tant que musulmans, nous rabaisser à cela ? Une réponse négative doit être apportée à cette interrogation, aussi légitime qu’elle soit. En réalité, notre attitude prend son fondement dans la pratique du Prophète de l’islam lui-même qui a toujours pardonné et qui a toujours exigé à ce qu’on ne diffame pas une religion.
A nous, musulmans, de montrer l’exemple
Prêter des caractéristiques erronées à Jésus revient à la même attitude de celui qui prête des caractéristiques erronées au Prophète de l’islam. Il faut non seulement s’abstenir de ce genre d’attitude mais également les condamner. A l’heure où les chrétiens voient Jésus-Christ diffamé, les musulmans voient également un Prophète mentionné dans le Coran comme étant diffamé, à savoir Issa, qui n’est autre que Jésus. Il est ainsi de notre devoir de rappeler que ce Prophète n'a jamais appelé à tuer des enfants et des familles en son nom, tout comme le Prophète de l’islam n’a jamais appelé à de telles attitudes.
Il faut également se souvenir que lors de la conquête de La Mecque, Muhammad a pardonné tous les individus qui avaient persécuté sévèrement les musulmans. Nous devons cultiver cette attitude du pardon dans nos cœurs et ne pas nous laisser dévorer par la création, souvent à dessein, de polémiques stériles qui visent à attaquer les religions des uns ou des autres. Notre unité avec nos frères chrétiens est fondamentale pour amener une société pacifique ou chacun se respecte.
C’est à nous, musulmans, de montrer l’exemple. Notre exemple passe nécessairement par la démonstration du respect envers un Prophète qui est non seulement mentionné par le Coran mais qui a également été mentionné à de nombreuses reprises par le Prophète de l’islam.
Alors il faut l’écrire avec autant de passion que lorsque nous défendons le Prophète de l’islam : Jésus-Christ n’a jamais appelé à commettre de tels actes. Ceux qui perpétuent ces actes sont des terroristes, des gens sans morale et sans religion et dont les seules caractéristiques communes sont l’ignorance et la haine, toutes deux rejetées par le christianisme et l’islam.
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C’est à nous, musulmans, de montrer l’exemple. Notre exemple passe nécessairement par la démonstration du respect envers un Prophète qui est non seulement mentionné par le Coran mais qui a également été mentionné à de nombreuses reprises par le Prophète de l’islam.
Alors il faut l’écrire avec autant de passion que lorsque nous défendons le Prophète de l’islam : Jésus-Christ n’a jamais appelé à commettre de tels actes. Ceux qui perpétuent ces actes sont des terroristes, des gens sans morale et sans religion et dont les seules caractéristiques communes sont l’ignorance et la haine, toutes deux rejetées par le christianisme et l’islam.
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