Cette nuit à trois heures, l’armée israélienne a vandalisé les bureaux de plusieurs ONG à Ramallah dont ceux du Réseau des ONG palestiniennes et d’Addameer, ONG de défense des prisonniers palestiniens. La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine condamne cette attaque contre des représentants de la société civile.
L’ONG Addameer se mobilise en faveur des prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons israéliennes et palestiniennes. Elle a notamment soutenu les prisonniers en grève de la faim cette année et l’année dernière. En s’attaquant à cette organisation, Israël s’attaque à la solidarité avec les prisonniers palestiniens. La prison est une arme clé dans l’occupation de la Palestine : depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont été arrêtés et détenus, certains pour de très longues peines. En novembre seulement, 621 Palestiniens ont été arrêtés. 8 députés palestiniens se trouvent toujours dans les prisons israéliennes.
Le Réseau des ONG palestiniennes (Palestinian NGO Network), collectif de plus de 120 membres, est un organe représentatif de la société civile, qui vise à soutenir, consolider et renforcer le rôle des ONG sur la base des principes de démocratie, justice sociale et de respect des droits de l’Homme. Le Réseau des ONG palestiniennes, partenaire de notre plateforme, avait reçu le prix des droits de l’Homme de la République française en décembre 2009 pour sa campagne en faveur de « la défense des libertés publiques et des droits de l’Homme et pour la restauration de l’unité nationale en Palestine ».
Pour la première fois depuis 2002, les ONG palestiniennes ont été directement attaquées par l’armée israélienne à Ramallah (zone officiellement sous contrôle de l’Autorité palestinienne). Cette agression est la continuation d’une série de représailles israéliennes, qui fait suite au rehaussement du statut de la Palestine aux Nations unies.
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine condamne ce nouvel acte de vandalisme. Elle appelle la France et l’UE, qui a reçu hier le prix Nobel de la Paix, à s’associer à la condamnation de cette tentative de faire taire les voix qui s’élèvent contre l’occupation, au mépris du droit international humanitaire.
Paris le 11 décembre 2012,
Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
L’ONG Addameer se mobilise en faveur des prisonniers politiques palestiniens détenus dans les prisons israéliennes et palestiniennes. Elle a notamment soutenu les prisonniers en grève de la faim cette année et l’année dernière. En s’attaquant à cette organisation, Israël s’attaque à la solidarité avec les prisonniers palestiniens. La prison est une arme clé dans l’occupation de la Palestine : depuis 1967, plus de 800 000 Palestiniens ont été arrêtés et détenus, certains pour de très longues peines. En novembre seulement, 621 Palestiniens ont été arrêtés. 8 députés palestiniens se trouvent toujours dans les prisons israéliennes.
Le Réseau des ONG palestiniennes (Palestinian NGO Network), collectif de plus de 120 membres, est un organe représentatif de la société civile, qui vise à soutenir, consolider et renforcer le rôle des ONG sur la base des principes de démocratie, justice sociale et de respect des droits de l’Homme. Le Réseau des ONG palestiniennes, partenaire de notre plateforme, avait reçu le prix des droits de l’Homme de la République française en décembre 2009 pour sa campagne en faveur de « la défense des libertés publiques et des droits de l’Homme et pour la restauration de l’unité nationale en Palestine ».
Pour la première fois depuis 2002, les ONG palestiniennes ont été directement attaquées par l’armée israélienne à Ramallah (zone officiellement sous contrôle de l’Autorité palestinienne). Cette agression est la continuation d’une série de représailles israéliennes, qui fait suite au rehaussement du statut de la Palestine aux Nations unies.
La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine condamne ce nouvel acte de vandalisme. Elle appelle la France et l’UE, qui a reçu hier le prix Nobel de la Paix, à s’associer à la condamnation de cette tentative de faire taire les voix qui s’élèvent contre l’occupation, au mépris du droit international humanitaire.
Paris le 11 décembre 2012,
Plateforme des ONG françaises pour la Palestine