Après l’offensive armée menée par le Hamas dans le sud d’Israël, une grande marche de solidarité est organisée, lundi 9 octobre, à Paris par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) en solidarité avec Israël. D'autres manifestations similaires sont également prévues à travers la France.
Le Consistoire central de France, qui a exprimé son « effroi » et sa « sidération » après l’attaque du Hamas, a appelé à rejoindre massivement la marche. Il a salué et remercié « la position claire du Président de la République Emmanuel Macron, le soutien et la détermination du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour renforcer la sécurité des lieux de culte et des écoles partout en France, ainsi que les personnalités politiques qui se placent sans réserve aux côtés d'Israël ».
L’organe dirigé par le grand rabbin de France Haïm Korsia n'a pas manqué de critiquer, sans la nommer, la position de La France Insoumise (LFI) ou encore du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). « Cela ne saurait par ailleurs occulter notre profond écœurement pour certains responsables politiques d'extrême gauche qui jouent les pseudo-équilibristes en renvoyant dos à dos la démocratie israélienne et les attaques terroristes. En France, faut-il le rappeler, l'apologie du terrorisme est réprimée par la justice », s'est indigné le Consistoire. « N'en déplaise à ses détracteurs, Israël vit, Israël vivra et continuera de faire rayonner la fraternité et la démocratie. »
Rares sont les voix juives qui offrent un autre point de vue sur la situation au Proche-Orient. « Quoi que nous puissions penser de là où nous sommes de la stratégie adoptée par le Hamas (et nous n’avons pas forcément un point de vue commun sur le sujet), nous nous devons de rappeler que c’est Israël la puissance colonisatrice, Israël qui impose un blocus inhumain à Gaza, Israël qui poursuit à marche forcée une colonisation de peuplement sur toute la Palestine historique, Israël qui conforte un régime d’apartheid et utilise l’emprisonnement massif comme un moyen de gestion de son occupation, Israël dont l’armée dans la dernière période couvre les pogroms opérés par les colons contre les villages palestiniens », a déclaré l’Union juive française pour la paix (UJFP), qui réitère son appel aux autorités françaises « à cesser la sempiternelle référence univoque au droit d’Israël à la sécurité et à cesser sa collaboration militaire et économique avec cet État colonial ».
Le Consistoire central de France, qui a exprimé son « effroi » et sa « sidération » après l’attaque du Hamas, a appelé à rejoindre massivement la marche. Il a salué et remercié « la position claire du Président de la République Emmanuel Macron, le soutien et la détermination du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin pour renforcer la sécurité des lieux de culte et des écoles partout en France, ainsi que les personnalités politiques qui se placent sans réserve aux côtés d'Israël ».
L’organe dirigé par le grand rabbin de France Haïm Korsia n'a pas manqué de critiquer, sans la nommer, la position de La France Insoumise (LFI) ou encore du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). « Cela ne saurait par ailleurs occulter notre profond écœurement pour certains responsables politiques d'extrême gauche qui jouent les pseudo-équilibristes en renvoyant dos à dos la démocratie israélienne et les attaques terroristes. En France, faut-il le rappeler, l'apologie du terrorisme est réprimée par la justice », s'est indigné le Consistoire. « N'en déplaise à ses détracteurs, Israël vit, Israël vivra et continuera de faire rayonner la fraternité et la démocratie. »
Rares sont les voix juives qui offrent un autre point de vue sur la situation au Proche-Orient. « Quoi que nous puissions penser de là où nous sommes de la stratégie adoptée par le Hamas (et nous n’avons pas forcément un point de vue commun sur le sujet), nous nous devons de rappeler que c’est Israël la puissance colonisatrice, Israël qui impose un blocus inhumain à Gaza, Israël qui poursuit à marche forcée une colonisation de peuplement sur toute la Palestine historique, Israël qui conforte un régime d’apartheid et utilise l’emprisonnement massif comme un moyen de gestion de son occupation, Israël dont l’armée dans la dernière période couvre les pogroms opérés par les colons contre les villages palestiniens », a déclaré l’Union juive française pour la paix (UJFP), qui réitère son appel aux autorités françaises « à cesser la sempiternelle référence univoque au droit d’Israël à la sécurité et à cesser sa collaboration militaire et économique avec cet État colonial ».
« La dimension religieuse n'a pas sa place dans le langage des armes »
Du côté des organisations musulmanes de France, aucune ne s’est pas exprimée publiquement jusqu’ici sur cette actualité brûlante,* exception faite à ce stade de la Grande Mosquée de Paris, qui a exprimé dimanche « sa vive préoccupation face à la détérioration de la situation au Proche-Orient ».
« En ces heures sombres, nos pensées les plus sincères et notre solidarité vont aux victimes innocentes et à leurs familles », fait part la Grande Mosquée de Paris qui, « en tant qu'institution religieuse islamique, a le devoir absolu de prôner et de promouvoir la paix, car l'islam la considère comme une valeur fondamentale à respecter en tout temps et en tout lieu, sur notre terre ».
Elle appelle « à la fin de ces violences intolérables » en priant « tout particulièrement pour que la vie des civils innocents soit préservée ». Avant de conclure : « Nous réaffirmons que la dimension religieuse n'a pas sa place dans le langage des armes. Au contraire, nous croyons fermement que le recul et le dialogue représentent les seules voies possibles pour parvenir à une résolution pacifique du conflit, à laquelle chacun devrait aspirer. »
Mise à jour mardi 10 octobre : Des milliers de personnes ont participé aux rassemblements pour Israël lundi 9 octobre. Avant le Conseil français du culte musulman (CFCM)], Musulmans de France (MF) a fait part de sa préoccupation face à la situation régionale. « La mort de civils, quels que soient leur âge, leur sexe et leur appartenance, est tragique et inacceptable. Nous dénonçons ces pertes humaines et appelons à la protection et à la sécurité de toutes les populations civiles », fait savoir l'ex-UOIF dans un communiqué.
L'organisation appelle la communauté internationale « à s'engager pleinement en faveur d'une reprise du dialogue politique afin de faire cesser le bruit des armes et leurs conséquences désastreuses sur leurs populations. ». MF, qui refuse « toute lecture religieuse de ce conflit politique », se declare par ailleurs « attentive de tout discours ou tentative d'importer ce conflit en France », signifiant que les citoyens musulmans comme juifs ne sont « aucunement responsables des violences qui se déroulent sous nos yeux ».
Lire aussi :
Israël face à l'offensive sans précédent du Hamas depuis Gaza : les réactions en France
Un rapport de l’ONU dénonce l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid
Israël dénoncé comme un Etat d’apartheid par l'ONG israélienne B'Tselem
Des organisations juives affirment leur soutien au BDS face aux accusations d'antisémitisme
« En ces heures sombres, nos pensées les plus sincères et notre solidarité vont aux victimes innocentes et à leurs familles », fait part la Grande Mosquée de Paris qui, « en tant qu'institution religieuse islamique, a le devoir absolu de prôner et de promouvoir la paix, car l'islam la considère comme une valeur fondamentale à respecter en tout temps et en tout lieu, sur notre terre ».
Elle appelle « à la fin de ces violences intolérables » en priant « tout particulièrement pour que la vie des civils innocents soit préservée ». Avant de conclure : « Nous réaffirmons que la dimension religieuse n'a pas sa place dans le langage des armes. Au contraire, nous croyons fermement que le recul et le dialogue représentent les seules voies possibles pour parvenir à une résolution pacifique du conflit, à laquelle chacun devrait aspirer. »
Mise à jour mardi 10 octobre : Des milliers de personnes ont participé aux rassemblements pour Israël lundi 9 octobre. Avant le Conseil français du culte musulman (CFCM)], Musulmans de France (MF) a fait part de sa préoccupation face à la situation régionale. « La mort de civils, quels que soient leur âge, leur sexe et leur appartenance, est tragique et inacceptable. Nous dénonçons ces pertes humaines et appelons à la protection et à la sécurité de toutes les populations civiles », fait savoir l'ex-UOIF dans un communiqué.
L'organisation appelle la communauté internationale « à s'engager pleinement en faveur d'une reprise du dialogue politique afin de faire cesser le bruit des armes et leurs conséquences désastreuses sur leurs populations. ». MF, qui refuse « toute lecture religieuse de ce conflit politique », se declare par ailleurs « attentive de tout discours ou tentative d'importer ce conflit en France », signifiant que les citoyens musulmans comme juifs ne sont « aucunement responsables des violences qui se déroulent sous nos yeux ».
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