Le délibéré du procès opposant le maire de Beaucaire à des commerçants musulmans sera rendu le 10 mars 2016.
Julien Sanchez, maire de Beaucaire, comparaissait au tribunal correctionnel de Nîmes jeudi 7 janvier après la plainte pour discrimination de six commerçants musulmans de sa ville. L'élu frontiste avait édicté lors du mois du Ramadan 2015 deux arrêtés municipaux visant à fermer la nuit les magasins dans certains quartiers et rues de la ville. Les commerces concernés étaient tous tenus par des musulmans et ciblaient les « épiceries, primeurs et commerce de distribution ».
À la barre, le maire FN a dénoncé une machination politique. « On essaie de nous nuire, de nous atteindre politiquement. On nous accuse d'islamophobie alors qu'il s'agit de nuisances sonores. Je ne vois pas le rapport », a-t-il déclaré.
Les commerçant sont soutenus par l'Observatoire national contre l'islamophobie qui s'est porté partie civile dans l'affaire. L’avocate de la partie civile, Me Khadija Aoudia a balayé les accusations de Julien Sanchez : « Les troubles de voisinage évoqués n'existent pas. Où sont les procès verbaux des policiers municipaux ? »
Les commerçants réclament chacun 5 000 euros de dommages et intérêts. Julien Sanchez en réclame tout autant pour plainte abusive. Le délibéré est au 10 mars prochain.
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Les commerçant sont soutenus par l'Observatoire national contre l'islamophobie qui s'est porté partie civile dans l'affaire. L’avocate de la partie civile, Me Khadija Aoudia a balayé les accusations de Julien Sanchez : « Les troubles de voisinage évoqués n'existent pas. Où sont les procès verbaux des policiers municipaux ? »
Les commerçants réclament chacun 5 000 euros de dommages et intérêts. Julien Sanchez en réclame tout autant pour plainte abusive. Le délibéré est au 10 mars prochain.
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