Le Conseil démocratique kurde en France (CDKF) a organisé une marche blanche ce lundi 26 décembre à Paris reliant la rue d’Enghien où a été perpétrée l'attaque raciste trois jours plus tôt à la rue La Fayette où ont été retrouvés les corps de trois militants kurdes assassinés en 2013. L’attaque du 23 décembre qui a fait trois morts et plusieurs blessés graves a bouleversé la communauté kurde, au point que certains ont rapidement dénoncé un acte « terroriste » et ont mis en cause la Turquie. Le parquet antiterroriste n'a pas été saisi de l'affaire à ce stade. Le mobile raciste de l'attaque a néanmoins été confirmé.
Pour sa part, le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) en appelle à l’État qui « doit être intransigeant avec l’extrémisme violent, ses causes et son idéologie sous-jacente ». « Dans un contexte de libération de parole, il faut s’attendre à tout. Nous avons un ennemi commun : c’est le terrorisme et l’extrémisme violent, d’où qu’ils viennent et quels qu'en soient les auteurs », précisent dans un communiqué publié samedi 24 décembre Kamel Kabtane, le recteur de la Grande mosquée de Lyon et président du CMR, et Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane à Villeurbanne.
Les deux responsables souhaitent que la réponse de l’État doit être faite « sans distinction et sans hiérarchisation » face à toute attaque, avant de conclure en présentant leurs condoléances aux familles et aux proches des victimes kurdes.
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Fusillade à Paris : les Kurdes visés, ce que l'on sait de l'attaque qui a fait trois morts
Pour sa part, le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) en appelle à l’État qui « doit être intransigeant avec l’extrémisme violent, ses causes et son idéologie sous-jacente ». « Dans un contexte de libération de parole, il faut s’attendre à tout. Nous avons un ennemi commun : c’est le terrorisme et l’extrémisme violent, d’où qu’ils viennent et quels qu'en soient les auteurs », précisent dans un communiqué publié samedi 24 décembre Kamel Kabtane, le recteur de la Grande mosquée de Lyon et président du CMR, et Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane à Villeurbanne.
Les deux responsables souhaitent que la réponse de l’État doit être faite « sans distinction et sans hiérarchisation » face à toute attaque, avant de conclure en présentant leurs condoléances aux familles et aux proches des victimes kurdes.
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