Huit
Huit "terroristes" ont été tués mercredi et cinq capturés dans de nouvelles attaques aériennes américaines, selon le Premier ministre éthiopien, qui n'a pas donné de précisions sur l'identité et la nationalité des victimes.
"La cible était 20 terroristes (...). Huit ont été tués et il y a cinq terroristes blessés qui sont sous le contrôle de nos troupes", a déclaré M. Meles lors d'un point de presse à Addis Abeba."Nous ne pouvons pas confirmer les identités" de ces "terroristes", a-t-il encore dit.
Le Premier ministre éthiopien que les attaques "n'ont pas touché de cibles civiles", contrairement aux affirmations de chefs coutumiers qui ont fait état d'au moins 19 civils tués.
Les Américains recherchent particulièrement le Comorien Fazul Abdullah Mohammed et le Kényan Saleh Ali Saleh Nabhan, impliqués selon les Etats-Unis dans les attentats de 1998 (224 morts) contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
"La cible était 20 terroristes (...). Huit ont été tués et il y a cinq terroristes blessés qui sont sous le contrôle de nos troupes", a déclaré M. Meles lors d'un point de presse à Addis Abeba."Nous ne pouvons pas confirmer les identités" de ces "terroristes", a-t-il encore dit.
Le Premier ministre éthiopien que les attaques "n'ont pas touché de cibles civiles", contrairement aux affirmations de chefs coutumiers qui ont fait état d'au moins 19 civils tués.
Les Américains recherchent particulièrement le Comorien Fazul Abdullah Mohammed et le Kényan Saleh Ali Saleh Nabhan, impliqués selon les Etats-Unis dans les attentats de 1998 (224 morts) contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie.
Je ne suis au courant que d'une attaque
Des avions ont bombardé mercredi l'extrême-sud de la Somalie, pour le troisième jour consécutif.
"Il y a eu encore (mercredi) des attaques aériennes de la part des Etats-Unis et elles vont continuer jusqu'à ce que les terroristes soient éliminés de cette région de la Somalie", a déclaré le vice-Premier ministre somalien Hussein Mohamed Aïdid à l'AFP à Mogadiscio.
"Les attaques ont eu lieu sur des villages des districts de Badade et Afmadow", a précisé à l'AFP un haut responsable du gouvernement somalien sous couvert d'anonymat.
Des chefs coutumiers de Badade et Afmadow ont confirmé ces informations. "Ils nous ont contacté par radio et ont confirmé qu'il y avait eu une attaque aérienne américaine dans la même région aujourd'hui" mercredi, a déclaré à l'AFP Yusuf Ismail Aden, habitant de Kismayo (sud).
"Je ne suis au courant que d'une attaque", a cependant déclaré sous couvert d'anonymat un responsable militaire américain, en référence à l'attaque aérienne menée lundi contre des dirigeants présumés d'al-Qaïda dans le sud de la Somalie.
"Il y a eu encore (mercredi) des attaques aériennes de la part des Etats-Unis et elles vont continuer jusqu'à ce que les terroristes soient éliminés de cette région de la Somalie", a déclaré le vice-Premier ministre somalien Hussein Mohamed Aïdid à l'AFP à Mogadiscio.
"Les attaques ont eu lieu sur des villages des districts de Badade et Afmadow", a précisé à l'AFP un haut responsable du gouvernement somalien sous couvert d'anonymat.
Des chefs coutumiers de Badade et Afmadow ont confirmé ces informations. "Ils nous ont contacté par radio et ont confirmé qu'il y avait eu une attaque aérienne américaine dans la même région aujourd'hui" mercredi, a déclaré à l'AFP Yusuf Ismail Aden, habitant de Kismayo (sud).
"Je ne suis au courant que d'une attaque", a cependant déclaré sous couvert d'anonymat un responsable militaire américain, en référence à l'attaque aérienne menée lundi contre des dirigeants présumés d'al-Qaïda dans le sud de la Somalie.
Justifié leur politique en Somalie
Le Pentagone avait reconnu mardi avoir mené un raid en Somalie, première action militaire dans ce pays admise officiellement depuis le cuisant échec de l'opération "Restore Hope" et le retrait américain en 1994.
Les Etats-Unis, confrontés à des critiques dans le monde entier notamment de l'Union africaine, ont de nouveau justifié mercredi leur politique musclée en Somalie, en guerre civile depuis 1991.
"Les Etats-Unis ont pris ces mesures parce que nous disposions d'informations sur la présence de hauts responsables d'Al-Qaïda" dans le pays, a déclaré un porte-parole du département d'Etat, Tom Casey.
L'armée américaine a renforcé son dispositif militaire au large de la Somalie: elle a envoyé le porte-avions Dwight D. Eisenhower qui aura uniquement, selon Washington, une mission "de surveillance des activités terroristes et (...) des activités de renseignement".
Les Etats-Unis, confrontés à des critiques dans le monde entier notamment de l'Union africaine, ont de nouveau justifié mercredi leur politique musclée en Somalie, en guerre civile depuis 1991.
"Les Etats-Unis ont pris ces mesures parce que nous disposions d'informations sur la présence de hauts responsables d'Al-Qaïda" dans le pays, a déclaré un porte-parole du département d'Etat, Tom Casey.
L'armée américaine a renforcé son dispositif militaire au large de la Somalie: elle a envoyé le porte-avions Dwight D. Eisenhower qui aura uniquement, selon Washington, une mission "de surveillance des activités terroristes et (...) des activités de renseignement".
Préoccupations
Mercredi, le Conseil de sécurité de l'ONU devait avoir des consultations à huis clos sur la Somalie.
Amnesty International a écrit au gouvernement américain pour exprimer ses préoccupations, à l'instar du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de la France, de l'Union européenne, de l'Italie, ancienne puissance coloniale, de l'Egypte et de la Ligue arabe.
"Nous craignons que des civils puissent avoir été tués faute d'un respect du droit humanitaire international", a dit Claudio Cordone, d'Amnesty International.
Amnesty International a écrit au gouvernement américain pour exprimer ses préoccupations, à l'instar du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, de la France, de l'Union européenne, de l'Italie, ancienne puissance coloniale, de l'Egypte et de la Ligue arabe.
"Nous craignons que des civils puissent avoir été tués faute d'un respect du droit humanitaire international", a dit Claudio Cordone, d'Amnesty International.