Moins de deux semaines après l'attentat commis à Conflans-Sainte-Honorine contre Samuel Paty, une nouvelle attaque a été perpétrée, jeudi 29 octobre, vers les coups de 9h du matin, au sein de la basilique Notre-Dame de Nice, endeuillant à nouveau la ville comme la communauté catholique et nationale à la veille de la Toussaint.
Trois personnes, deux femmes et un homme, ont été tuées à l'arme blanche. Une femme grièvement blessée s'est échappée de la basilique pour se réfugier dans un restaurant tout près mais elle a malheureusement succombé des suites de ses blessures.
Plusieurs témoins ont entendu des coups de feu tirés par la police contre l’assaillant. Blessé par balles, l’auteur de l’attaque a été transporté à l’hôpital. Son pronostic vital serait engagé.
Gérald Darmanin a très vite annoncé qu’il préside une réunion de crise au ministère de l’Intérieur tandis qu'Emmanuel Macron s'est rendue à Nice dans la matinée.* Son maire, Christian Estrosi, s’est exprimé sur Twitter, en confirmant qu'il s'agit d'un attentat : « Je suis sur place avec la police nationale et la police municipale de Nice qui a interpellé l’auteur de l’attaque. Je confirme que tout laisse supposer à un attentat terroriste au sein de la basilique Notre-Dame de Nice. ». Il a également recommandé aux Niçois d’éviter le secteur pour « laisser la police et les secours travailler. »
Le Parquet national antiterroriste a été saisi et une enquête a été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Le plan Vigipirate a été relevé au niveau « urgence attentat » partout en France.
Trois personnes, deux femmes et un homme, ont été tuées à l'arme blanche. Une femme grièvement blessée s'est échappée de la basilique pour se réfugier dans un restaurant tout près mais elle a malheureusement succombé des suites de ses blessures.
Plusieurs témoins ont entendu des coups de feu tirés par la police contre l’assaillant. Blessé par balles, l’auteur de l’attaque a été transporté à l’hôpital. Son pronostic vital serait engagé.
Gérald Darmanin a très vite annoncé qu’il préside une réunion de crise au ministère de l’Intérieur tandis qu'Emmanuel Macron s'est rendue à Nice dans la matinée.* Son maire, Christian Estrosi, s’est exprimé sur Twitter, en confirmant qu'il s'agit d'un attentat : « Je suis sur place avec la police nationale et la police municipale de Nice qui a interpellé l’auteur de l’attaque. Je confirme que tout laisse supposer à un attentat terroriste au sein de la basilique Notre-Dame de Nice. ». Il a également recommandé aux Niçois d’éviter le secteur pour « laisser la police et les secours travailler. »
Le Parquet national antiterroriste a été saisi et une enquête a été ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Le plan Vigipirate a été relevé au niveau « urgence attentat » partout en France.
Les premières réactions de l'Eglise catholique et du CFCM
« Drame à Nice. Ma prière pour les victimes et leurs proches. Dimanche, pour la Toussaint, nous entendrons le Seigneur : Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu. Heureux si l'on vous persécute à cause de moi. Car votre récompense sera grande dans les cieux », a signifié Mgr de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, qui sera à Nice aux côtés du président de la République.
« Partout où cela sera possible, le glas des églises de France sonnera aujourd’hui à 15h. Les catholiques seront invités à une prière pour les personnes victimes », a annoncé l’Eglise catholique. « Ces assassinats nous rappellent le martyre du Père Jacques Hamel. À travers ces actes horribles, c’est tout notre pays qui est touché. Ce terrorisme vise à installer l’angoisse dans toute notre société. Il est urgent que cette gangrène soit stoppée comme il est urgent que nous retrouvions l’indispensable fraternité qui nous tiendra tous debout face à ces menaces », a-t-elle signifié. « Malgré la douleur qui les étreint, les catholiques refusent de céder à la peur et, avec toute la nation, veulent faire face à cette menace traître et aveugle. »
« Je suis proche de la communauté catholique de Nice, en deuil après l'attaque qui a semé la mort dans un lieu de prière et de consolation. Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu'il puisse réagir au mal par le bien », a réagi le pape François.
Le Conseil français du culte musulman a condamné « avec force » l’attentat terroriste. « En signe de deuil et de solidarité avec les victimes et leurs proches », l’instance appelle les musulmans de France « à annuler toutes les festivités de la fête du Mawlid » commémorant la vie du Prophète Muhammad.
Cet attentat fait tristement écho à l'attentat perpétré en 2016 dans une église à Saint-Etienne du Rouvray lors duquel Jacques Hamel, un prêtre de 86 ans, avait été tué. Nice avait également déjà été frappé par une attaque à l'occasion de la fête nationale le 14 juillet 2016. L'attentat au camion-bélier avait alors fait 86 morts et 458 blessés.
Cette nouvelle attaque, la troisième en moins de deux mois en comptant celle survenue près des anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris, survient la veille de l'entrée du confinement national, décrété par le gouvernement pour une durée minimale d'un mois, afin d'endiguer la propagation du Covid-19 qui a fait plus de 35 500 morts.
*Mise à jour : « J’appelle à l’unité de tous », a déclaré Emmanuel Macron, qui a dénoncé une nouvelle attaque terroriste islamiste. Apportant son soutien tout entier aux Niçois et aux catholiques, il a appelé à « ne rien céder à l’esprit de division ». « Fermeté et unité telle est la ligne que nous devons suivre aujourd’hui et que devrons suivre demain », a indiqué le chef de l'Etat, qui a annoncé au passage que l'effectif du plan sentinelle passe de 3 000 à 7 000 militaires.
Après l'attentat de Notre-Dame de Nice, la solidarité exprimée par l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes. Son message ici.
Lire aussi :
De l’éthique de la responsabilité contre l'esprit victimaire
Un professeur décapité à Conflans-Sainte-Honorine, l’effroi unanime des musulmans de France exprimé
« Partout où cela sera possible, le glas des églises de France sonnera aujourd’hui à 15h. Les catholiques seront invités à une prière pour les personnes victimes », a annoncé l’Eglise catholique. « Ces assassinats nous rappellent le martyre du Père Jacques Hamel. À travers ces actes horribles, c’est tout notre pays qui est touché. Ce terrorisme vise à installer l’angoisse dans toute notre société. Il est urgent que cette gangrène soit stoppée comme il est urgent que nous retrouvions l’indispensable fraternité qui nous tiendra tous debout face à ces menaces », a-t-elle signifié. « Malgré la douleur qui les étreint, les catholiques refusent de céder à la peur et, avec toute la nation, veulent faire face à cette menace traître et aveugle. »
« Je suis proche de la communauté catholique de Nice, en deuil après l'attaque qui a semé la mort dans un lieu de prière et de consolation. Je prie pour les victimes, pour leurs familles et pour le bien-aimé peuple français, afin qu'il puisse réagir au mal par le bien », a réagi le pape François.
Le Conseil français du culte musulman a condamné « avec force » l’attentat terroriste. « En signe de deuil et de solidarité avec les victimes et leurs proches », l’instance appelle les musulmans de France « à annuler toutes les festivités de la fête du Mawlid » commémorant la vie du Prophète Muhammad.
Cet attentat fait tristement écho à l'attentat perpétré en 2016 dans une église à Saint-Etienne du Rouvray lors duquel Jacques Hamel, un prêtre de 86 ans, avait été tué. Nice avait également déjà été frappé par une attaque à l'occasion de la fête nationale le 14 juillet 2016. L'attentat au camion-bélier avait alors fait 86 morts et 458 blessés.
Cette nouvelle attaque, la troisième en moins de deux mois en comptant celle survenue près des anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris, survient la veille de l'entrée du confinement national, décrété par le gouvernement pour une durée minimale d'un mois, afin d'endiguer la propagation du Covid-19 qui a fait plus de 35 500 morts.
*Mise à jour : « J’appelle à l’unité de tous », a déclaré Emmanuel Macron, qui a dénoncé une nouvelle attaque terroriste islamiste. Apportant son soutien tout entier aux Niçois et aux catholiques, il a appelé à « ne rien céder à l’esprit de division ». « Fermeté et unité telle est la ligne que nous devons suivre aujourd’hui et que devrons suivre demain », a indiqué le chef de l'Etat, qui a annoncé au passage que l'effectif du plan sentinelle passe de 3 000 à 7 000 militaires.
Après l'attentat de Notre-Dame de Nice, la solidarité exprimée par l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes. Son message ici.
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