Archives

Attentat contre le préfet Dermouche : l’enquête piétine

Rédigé par Dramé Ibrahima | Mercredi 10 Mars 2004 à 00:00

Après des enquêtes au sein des proches du préfet Dermouche, l’enquête se tourne à présent vers des milieux racistes d’extrême droite. La police a mené mardi, dès la matinée une série d’investigation qui visait principalement deux groupes d’extrême droite. Le mouvement ADSAV, indépendantiste breton ainsi que le mouvement royaliste « Réaction française » ont été entendu sans réelle progression dans l’enquête sur les explosions ayant visé le préfet issue de l’immigration.



Après des enquêtes au sein des proches du préfet Dermouche, l’enquête se tourne à présent vers des milieux racistes d’extrême droite. La police a mené mardi, dès la matinée une série d’investigation qui visait principalement deux groupes d’extrême droite. Le mouvement ADSAV, indépendantiste breton ainsi que le mouvement royaliste « Réaction française » ont été entendu sans réelle progression dans l’enquête sur les explosions ayant visé le préfet issue de l’immigration.

 

9 personnes interpellées.

Le 18 janvier, un premier attentat avait atteint la voiture de fonction du préfet. Le 25 janvier une charge avait explosé à l’entrée d’Audencia, enfin le 29 une faible explosion avait fait des dégâts minimes à la boite aux lettres du lycée fréquenté par le fils du haut fonctionnaire. Suite aux événements, le parquet de Nantes avait ouvert le 22 janvier une information pour « destruction de biens sous l’effet d’une substance incendiaire ou explosive de manière à mettre en danger la vie d’autrui » sans pour autant qualifier ces actes de terrorisme. Mardi dans la matinée, 6 personnes dans l’Ouest de la France près de Rennes, 3 autre à Paris ont été interpellés et réquisitionné à leur domicile. Les arrestations dans l’Ouest de la France visait le groupe indépendantiste breton « Adsav ». Son président s’est étonné des arrestations dans son organisation « … une affaire qui ne concerne en rien les revendications indépendantistes bretonnes » «M.Dermouche a été nommé par la république française et cela ne nous concerne en rien » a déclaré Patrick Montauzier sur France 3. Dans un premier temps, l’enquête s’était dirigée vers la famille du préfet. Comme pour ces interpellations, l’enquête n’a pas donné de résultats ; les personnes suspectées ont été relâchées sans qu’aucunes charges n’aient été retenues contre eux. « L’enquête se poursuit en toute sérénité ». Même si la police se veut confiante, les difficultés dans l’affaire Dermouche sont évidentes.