Après des enquêtes au sein des proches du préfet Dermouche, l’enquête se tourne à présent vers des milieux racistes d’extrême droite. La police a mené mardi, dès la matinée une série d’investigation qui visait principalement deux groupes d’extrême droite. Le mouvement ADSAV, indépendantiste breton ainsi que le mouvement royaliste « Réaction française » ont été entendu sans réelle progression dans l’enquête sur les explosions ayant visé le préfet issue de l’immigration.
9 personnes interpellées.
Le 18 janvier, un premier attentat avait atteint la voiture de fonction du préfet. Le 25 janvier une charge avait explosé à l’entrée d’Audencia, enfin le 29 une faible explosion avait fait des dégâts minimes à la boite aux lettres du lycée fréquenté par le fils du haut fonctionnaire. Suite aux événements, le parquet de Nantes avait ouvert le 22 janvier une information pour « destruction de biens sous l’effet d’une substance incendiaire ou explosive de manière à mettre en danger la vie d’autrui » sans pour autant qualifier ces actes de terrorisme. Mardi dans la matinée, 6 personnes dans l’Ouest de la France près de Rennes, 3 autre à Paris ont été interpellés et réquisitionné à leur domicile. Les arrestations dans l’Ouest de la France visait le groupe indépendantiste breton « Adsav ». Son président s’est étonné des arrestations dans son organisation « … une affaire qui ne concerne en rien les revendications indépendantistes bretonnes » «M.Dermouche a été nommé par la république française et cela ne nous concerne en rien » a déclaré Patrick Montauzier sur France 3. Dans un premier temps, l’enquête s’était dirigée vers la famille du préfet. Comme pour ces interpellations, l’enquête n’a pas donné de résultats ; les personnes suspectées ont été relâchées sans qu’aucunes charges n’aient été retenues contre eux. « L’enquête se poursuit en toute sérénité ». Même si la police se veut confiante, les difficultés dans l’affaire Dermouche sont évidentes.