Walter Benjamin se trouvait à l’aéroport Zaventem de Bruxelles où il s’apprêtait à rejoindre sa fille en Israël au moment des attentats du 22 mars. Gravement blessé, il a été amputé de sa jambe droite tandis que sa jambe gauche, déchiquetée par des éclats ne pourra peut-être pas être sauvée. Quelques jours après les événements, il a reçu dans sa chambre d’hôpital des journalistes belges de RTL-TVI puis de France Télévisions.
Walter Benjamin pensait mourir et remercie un officier militaire de l’avoir sauvé : « II est venu vers moi et m’a pris dans ses bras. Il m’a serré très fort. Il m’a dit : "Parle-moi, regarde-moi, t’endors pas." Il m’a donné des claques. Il a sorti un tissu de sa poche et m’a fait un garrot. »
Le rescapé tient à ce que les musulmans ne soient pas stigmatisés à cause des attentats. « J’espère que les gens seront assez intelligents pour comprendre que 99,99 % de la population musulmane est extraordinaire. Il ne faut pas tout mélanger. Ce ne sont pas 20 à 30 personnes qui représentent toute une communauté », explique-t-il, ému.
Walter Benjamin se dit dépourvu de haine et même prêt à discuter avec des terroristes. Il a émis le souhait de rencontrer un des auteurs présumés des attentats du 13 novembre 2015 : « Je voudrais me retrouver en face de ce fameux Salah (Abdeslam), discuter avec lui, pour comprendre ses motivations (...), comment on a réussi à lui laver le cerveau. »
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Le rescapé tient à ce que les musulmans ne soient pas stigmatisés à cause des attentats. « J’espère que les gens seront assez intelligents pour comprendre que 99,99 % de la population musulmane est extraordinaire. Il ne faut pas tout mélanger. Ce ne sont pas 20 à 30 personnes qui représentent toute une communauté », explique-t-il, ému.
Walter Benjamin se dit dépourvu de haine et même prêt à discuter avec des terroristes. Il a émis le souhait de rencontrer un des auteurs présumés des attentats du 13 novembre 2015 : « Je voudrais me retrouver en face de ce fameux Salah (Abdeslam), discuter avec lui, pour comprendre ses motivations (...), comment on a réussi à lui laver le cerveau. »
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