Alors que Gaza continue d’être à feu et à sang, « il est urgent d’écouter les voix de ceux et celles qui vivent ce conflit et de continuer, ensemble, à rappeler l’histoire de ce territoire tour à tour occupé, sous blocus et régulièrement ravagé », plaident les organisateurs du Festival du film franco-arabe (FFFA) de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), qui revient pour une nouvelle édition du 15 au 30 novembre cette année.
« Au fil des décennies, Gaza est devenue un lieu emblématique des conflits israélo-palestiniens. Les fictions et les documentaires filmés dans cette région ont non seulement documenté les bouleversements politiques et sociaux mais ont également révélé les aspects humains et émotionnels de la vie sous tension constante », explique le FFFA, qui entend montrer des images de Gaza des années 1990 à nos jours pour mieux « discuter du sort de la Palestine ».
Une journée entière sera dédiée à Gaza, le samedi 23 novembre au cinéma Le Trianon, à Romainville, avec une table-ronde « Filmer (à) Gaza » et quatre projections-rencontres de films emblématiques, dont From Ground Zero. Cette œuvre chorale de 90 minutes, supervisée par le réalisateur Rashid Masharawi, est composée de courts-métrages tournés dans le chaos de la guerre à Gaza depuis le 7 octobre 2023 par 22 artistes palestiniens.
« Au fil des décennies, Gaza est devenue un lieu emblématique des conflits israélo-palestiniens. Les fictions et les documentaires filmés dans cette région ont non seulement documenté les bouleversements politiques et sociaux mais ont également révélé les aspects humains et émotionnels de la vie sous tension constante », explique le FFFA, qui entend montrer des images de Gaza des années 1990 à nos jours pour mieux « discuter du sort de la Palestine ».
Une journée entière sera dédiée à Gaza, le samedi 23 novembre au cinéma Le Trianon, à Romainville, avec une table-ronde « Filmer (à) Gaza » et quatre projections-rencontres de films emblématiques, dont From Ground Zero. Cette œuvre chorale de 90 minutes, supervisée par le réalisateur Rashid Masharawi, est composée de courts-métrages tournés dans le chaos de la guerre à Gaza depuis le 7 octobre 2023 par 22 artistes palestiniens.
Plusieurs longs-métrages seront diffusés, certains en avant-première parmi lesquels The Teacher, signée de la réalisatrice anglo-palestinienne Farah Nabulsi. Auréolé du prix du meilleur acteur pour le grand Saleh Bakri et du prix du jury au Festival international du film de la mer Rouge, en Arabie Saoudite, ce drame familial, inspiré de faits réels, raconte la réalité brutale de l’occupation et de la colonisation israéliennes en Cisjordanie. Il sera présenté au Trianon le 21 novembre.
Une soirée de soutien à Gaza, la Cisjordanie et au Liban organisé le 26 novembre à l’Espace AERI de Montreuil verra la projection de The Last Sky, de l'avocat libano-australien Nicholas Hanna, « un documentaire incontournable pour quiconque souhaite comprendre le génocide de Gaza et l'escalade du conflit dans la région ». En mettant l'accent sur le point de vue des réfugiés palestiniens au Liban, Nicholas Hanna offre « une perspective poignante sur la résilience d'un peuple déterminé à récupérer sa voix et sa terre ».
Pour le jeune public, le FFFA leur présente le film d'animation Wardi de Mats Grorud. Prix du Jury au Festival d'Annecy en 2018, il raconte avec émotion l'histoire de la Palestine à travers les yeux d'une enfant.
Après le Liban en 2023, le focus dédié à Gaza en 2024 entrera en résonnance avec une programmation consacrée à l’exil et les migrations. Présenté en avant-première, le nouveau film de Saïd Hamich Benlarbi, La Mer au loin, va inaugurer les séances au Trianon le 20 novembre. Le jeune public pourra aussi découvrir ce même jour Dounia, le grand pays blanc, la suite de « Dounia et la Princesse d'Alep » d’André Kadi et Marya Zarif.
Plusieurs autres rendez-vous suivront ces projections. Le FFFA présentera notamment le 27 novembre au Ciné-Malraux de Bondy le film Vers un pays inconnu, de Mahdi Fleifel, qui aborde les défis et les espoirs des jeunes Palestiniens fuyant la vie dans les camps de réfugiés pour trouver un avenir meilleur en Europe.
Cette programmation s’achèvera sur un cycle de trois soirées de projections-rencontres à l’Institut des cultures d’islam, à Paris, les 27, 28 et 29 novembre. Le FFFA, qui présentera également des films en provenance du Maroc, de Tunisie, d’Irak, du Liban ou encore du Bahreïn, réaffirme ainsi « sa volonté d’offrir une véritable immersion artistique dans le monde arabe à travers une programmation pluridisciplinaire en Île-de-France ».
Programme complet et informations ici
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Avec le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec, la promesse d'un grand voyage cinématographique
Cette programmation s’achèvera sur un cycle de trois soirées de projections-rencontres à l’Institut des cultures d’islam, à Paris, les 27, 28 et 29 novembre. Le FFFA, qui présentera également des films en provenance du Maroc, de Tunisie, d’Irak, du Liban ou encore du Bahreïn, réaffirme ainsi « sa volonté d’offrir une véritable immersion artistique dans le monde arabe à travers une programmation pluridisciplinaire en Île-de-France ».
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