Un groupe de 50 responsables religieux de Lahore, grande ville de l’est du Pakistan, a émis une fatwa légalisant le mariage entre personnes transgenres.
Signée dimanche 26 juin et relayée par Reuters, l’avis juridique permet à une femme transgenre ayant « des attributs masculins » peut épouser religieusement une femme ou alors un homme transgenre qui possède « des attributs féminins ». Cependant, une personne qui aurait « des attributs des deux sexes » ne peut se marier avec quiconque.
Cet avis protège les droits individuels des transgenres dans les questions liées à l’héritage ou aux funérailles religieuses. Il rend ainsi illégal tout acte qui a pour but « d’humilier, d’insulter ou de provoquer » les transgenres de confession musulmane, membres à part entière de la communauté selon les religieux. Muhammad Zia Ul Haq Naqshbandi, qui dirige l'organisation musulmane lahoraise Tanzeem Ittehad-i-Ummat, précise que les parents qui déshériteraient leurs fils ou filles transgenres prennent le risque de « s’attirer la colère de Dieu ».
La fatwa ne fait pas office de loi : il est toujours impossible pour les transgenres de se marier au Pakistan. Le mariage gay est puni par une peine d’emprisonnement à vie. L’organisation religieuse s’est déjà fait remarquer en 2015 en publiant une fatwa statuant que les auteurs d’attentats-suicides se jetaient d’eux-mêmes dans les feux de l’enfer.
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