La Birmanie n’est pas le seul pays d’Asie du sud-est où les musulmans sont victimes de violences. Au Sri Lanka, pays à majorité bouddhiste, des dizaines de maisons et de commerces appartenant à des musulmans ont été attaquées vendredi 17 novembre à Galle, poussant l’armée à imposer un couvre-feu dans cette ville située dans le sud de l’île.
Les violences islamophobes ont surgi après un accident de la route, qui a vite dégénéré entre bouddhistes et musulmans. Les assaillants ont endommagé ou détruit 62 commerces et maisons appartenant à la minorité musulmane. Au moins quatre personnes ont été blessées.
Les forces de l’ordre, qui ont imputé les violences à des « groupes extrémistes », ont arrêté 19 personnes. Un porte-parole de la police a indiqué samedi que les personnes arrêtées sont de ceux qui propagent de fausses rumeurs, dont une selon laquelle des musulmans prépareraient un projet d’attentat contre un temple bouddhiste. De fausses rumeurs qui ont donc conduit à une nouvelle éruption de violences islamophobes.
« Je suis conscient que certains groupes politiques sont dans une mission désespérée pour transformer une dispute mineure en un affrontement intercommunautaire », a déploré le ministre chargé de la sécurité et de la justice Sagala Ratnayaka, exhortant l’opinion publique « à ne pas être induite en erreur par la fausse propagande ».
Les bouddhistes forment 71 % de la population sri-lankaise, contre 12 % d'hindous, 9 % de musulmans et 8 % de chrétiens. Le Sri Lanka, qui compte 21 millions d’habitants, est en proie ces dernières années à une montée des violences intercommunautaires qui sont souvent le fait de groupes ultra-nationalistes bouddhistes.
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Olivier Wang-Genh : Les massacres de Rohingyas « ne sont pas liés à une guerre de religion islamo-bouddhiste »
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Les bouddhistes forment 71 % de la population sri-lankaise, contre 12 % d'hindous, 9 % de musulmans et 8 % de chrétiens. Le Sri Lanka, qui compte 21 millions d’habitants, est en proie ces dernières années à une montée des violences intercommunautaires qui sont souvent le fait de groupes ultra-nationalistes bouddhistes.
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