Le Sri Lanka compte officiellement neuf morts du nouveau coronavirus. Avec moins d’un millier de contaminations et si peu de morts, le gouvernement peut se targuer d’un bilan humain faible grâce à une politique de dépistage massif et des mesures de confinement de la population prises très tôt.
Seule ombre au tableau, et de taille pour les musulmans : l’obligation, depuis fin mars, d’incinérer tous les défunts morts confirmés ou suspects du Covid-19, et ce malgré les directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui affirme que l’inhumation des corps est tout aussi sûre que la crémation. Or, la tradition islamique interdit la crémation des corps.
Face à cette mesure incompréhensible aux yeux des musulmans, des avocats ont adressé, jeudi 14 mai, une pétition contre la violation des droits fondamentaux devant la Cour suprême. Elle vise les autorités sanitaires du pays, parmi lesquelles le ministère de la Santé.
Ils ont été rejoints dans leur démarche, selon Colombo Page, par le principal parti musulman, All Ceylon Makkal Congress (ACMC) afin de contester les mesures prises pour disposer des corps des musulmans présumés morts du Covid-19.
« La dignité des défunts, leurs traditions culturelles et religieuses ainsi que leurs familles devraient être respectées et protégées ; une personne décédée du Covid-19 devrait pouvoir être enterrée ou incinérée », indique le leader de l’ACMC, Rishad Bathiudeen, dans la pétition.
« Cependant, le 31 mars 2020, immédiatement après le deuxième décès du Covid-19 d’une personne identifiée de confession musulmane, le ministère de la Santé a soudainement modifié sans préavis les directives » selon lesquelles les personnes, cas suspects ou confirmés, décédées du coronavirus doivent être « incinéré exclusivement dans les 24 heures (de préférence dans les 12 heures) ».
Or, « aucune preuve scientifique ne permet de conclure que l'incinération est plus sûre que l'inhumation pour empêcher la contamination par le virus », insiste-t-on dans la pétition. « Étant donné qu'il n’existe aucun danger à procéder à l'inhumation, pratiquée par de nombreux pays du monde où le taux de mortalité par le Covid-19 est très élevé, il n'y a aucune raison de renoncer à une telle pratique religieuse. »
Lire aussi :
Dossier spécial coronavirus : retrouvez tous nos articles sur la pandémie de Covid-19
Et aussi :
Morts du coronavirus : la pratique de la toilette mortuaire interdite par décret
Seule ombre au tableau, et de taille pour les musulmans : l’obligation, depuis fin mars, d’incinérer tous les défunts morts confirmés ou suspects du Covid-19, et ce malgré les directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui affirme que l’inhumation des corps est tout aussi sûre que la crémation. Or, la tradition islamique interdit la crémation des corps.
Face à cette mesure incompréhensible aux yeux des musulmans, des avocats ont adressé, jeudi 14 mai, une pétition contre la violation des droits fondamentaux devant la Cour suprême. Elle vise les autorités sanitaires du pays, parmi lesquelles le ministère de la Santé.
Ils ont été rejoints dans leur démarche, selon Colombo Page, par le principal parti musulman, All Ceylon Makkal Congress (ACMC) afin de contester les mesures prises pour disposer des corps des musulmans présumés morts du Covid-19.
« La dignité des défunts, leurs traditions culturelles et religieuses ainsi que leurs familles devraient être respectées et protégées ; une personne décédée du Covid-19 devrait pouvoir être enterrée ou incinérée », indique le leader de l’ACMC, Rishad Bathiudeen, dans la pétition.
« Cependant, le 31 mars 2020, immédiatement après le deuxième décès du Covid-19 d’une personne identifiée de confession musulmane, le ministère de la Santé a soudainement modifié sans préavis les directives » selon lesquelles les personnes, cas suspects ou confirmés, décédées du coronavirus doivent être « incinéré exclusivement dans les 24 heures (de préférence dans les 12 heures) ».
Or, « aucune preuve scientifique ne permet de conclure que l'incinération est plus sûre que l'inhumation pour empêcher la contamination par le virus », insiste-t-on dans la pétition. « Étant donné qu'il n’existe aucun danger à procéder à l'inhumation, pratiquée par de nombreux pays du monde où le taux de mortalité par le Covid-19 est très élevé, il n'y a aucune raison de renoncer à une telle pratique religieuse. »
Lire aussi :
Dossier spécial coronavirus : retrouvez tous nos articles sur la pandémie de Covid-19
Et aussi :
Morts du coronavirus : la pratique de la toilette mortuaire interdite par décret