Robert Ménard a décidé, vendredi 8 mars, d’interdire l’ouverture d’un stand lors du salon de la femme et du bien-être organisé du 8 au 10 mars au Palais des congrès de Béziers. La raison ? Le stand en question est tenu par des femmes musulmanes portant le voile. Un droit qui leur est nié par le maire – le même qui s’est ému de la remise du prix du Jeune européen de l’année 2019 à Yasmine Ouirhrane – au moment où est célébrée, en France et dans le monde, la Journée internationale des droits des femmes. Un comble.
« La municipalité a découvert qu’un stand allait être tenu par des femmes portant le voile islamique. Lesquelles ont par ailleurs prévu un défilé de femmes voilées durant le salon », indique un communiqué de la municipalité, pour qui il est « inacceptable, lors d’un salon consacré aux femmes qui, de plus, coïncide avec la Journée internationale des droits des femmes, de tolérer une telle manifestation contraire aux valeurs françaises de liberté et d’émancipation ».
« Le port du voile islamique est incompatible avec le thème du salon et frise la provocation quand on pense à toutes ces femmes qui, partout dans le monde, se battent, parfois au péril de leur vie, pour ne pas le porter », estime-t-elle, ajoutant que « la défense des valeurs de la civilisation française ne peut souffrir d’aucun accommodement avec ce genre de pratiques qui relèguent la femme dans un état de soumission contraire aux valeurs de la République ».
Pour rappel, le voile n'est pas interdit dans l'espace public et les exposants du salon, n’exerçant pas une mission de service public, ne sont pas soumis au devoir de neutralité... Le salon organisé à Béziers a la prétention de mettre « à l'honneur » les femmes. Sauf, pour Robert Ménard, quand elles sont musulmanes et voilées.
Mise à jour : La responsable du stand a décidé de porter plainte pour discrimination contre la municipalité de Béziers.
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« Le port du voile islamique est incompatible avec le thème du salon et frise la provocation quand on pense à toutes ces femmes qui, partout dans le monde, se battent, parfois au péril de leur vie, pour ne pas le porter », estime-t-elle, ajoutant que « la défense des valeurs de la civilisation française ne peut souffrir d’aucun accommodement avec ce genre de pratiques qui relèguent la femme dans un état de soumission contraire aux valeurs de la République ».
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