Vienne, la capitale autrichienne, a accueilli du 7 au 31 mai une exposition sur l'Holocauste réalisée par l’artiste germano-italien Luigi Toscano. L’exposition Lest We Forget, inaugurée par le président autrichien Alexander Van der Bellen, a cependant été vandalisée à trois reprises, dernièrement dans la nuit du 26 au 27 mai, suscitant une vague d’indignation parmi les musulmans et les catholiques de Vienne. Des groupes se sont ainsi formés pour aider des artistes viennois à protéger l’exposition jusqu’à sa clôture, vendredi 31 mai.
Trois grands portraits de survivants de la Shoah ont été entaillés avec des couteaux tandis que quatre autres ont été vandalisés par des croix gammées. « Ces survivants m’ont fait confiance lorsque je leur ai pris en photo et maintenant, leurs photos ont été défigurées », a regretté Luigi Toscano auprès de la presse locale. Mais, à ses yeux, ces actes témoignent encore plus de l’importance de son exposition et de la nécessité de montrer ces portraits.
Alors que les musulmans observent le mois de jeûne du Ramadan, plusieurs se sont portés volontaires aux côtés de catholiques pour prêter main-forte aux artistes viennois qui avaient décidé d’organiser une veillée continue pour protéger l’exposition. Frau Loefberg, un artiste local, a déclaré que la communauté tout entière a été « horrifiée » par ce vandalisme, mais que cet élan de solidarité a été vécu comme « une lumière dans l’obscurité ».
Selon un membre de la communauté musulmane locale qui s’est mobilisée pour protéger l'exposition, ce soutien envers l’exposition manifeste un « bon signe de coexistence » entre les communautés. Le président autrichien, qui a vivement condamné ce vandalisme, a fait savoir qu’une enquête a été ouverte pour mettre la main sur les auteurs du vandalisme.
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