La décision est historique. La Suède a acté la reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat. Cette décision, effective par décret du gouvernement depuis jeudi 30 octobre, a été annoncée par Margot Wallström, ministre des Affaires étrangères, dans une tribune au quotidien Dagens Nyheter publiée la veille.
« Aujourd’hui le gouvernement prend la décision de reconnaître l’État de Palestine. C’est un pas important qui confirme le droit des Palestiniens à l’auto-détermination », a-t-elle signifié. L’Autorité palestinienne a salué une décision « courageuse et historique » et a appelé les réticents à suivre l’exemple de la Suède.
La décision, voulue par le Premier ministre, Stefan Löfven, en fonction depuis le 3 octobre, a eu un très large écho médiatique dans le monde. La Suède est le premier pays occidental de l’Union européenne à avoir acté la reconnaissance. Les mots sont importants : il ne s'agit ni du premier pays européen, ni du premier pays d'Europe occidentale à passer cette étape car c’est vite oublié l’Islande, négligée de la presse. Le pays ne fait effectivement pas partie de l’UE mais a reconnu l’Etat de Palestine, sur la base des frontières de 1967, après l’adoption par le Parlement d’une motion de reconnaissance en décembre 2011. L’Islande avait également reconnu l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) comme l’autorité légale de la Palestine.
« Aujourd’hui le gouvernement prend la décision de reconnaître l’État de Palestine. C’est un pas important qui confirme le droit des Palestiniens à l’auto-détermination », a-t-elle signifié. L’Autorité palestinienne a salué une décision « courageuse et historique » et a appelé les réticents à suivre l’exemple de la Suède.
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L'ambassadeur d'Israël rappelé
La décision de la Suède, reconnue pour son rôle de médiateur international, pèse cependant davantage en Europe. La réaction d'Israël ne s'est d'ailleurs pas faite attendre : elle a rappelé son ambassadeur à Stockholm. Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avidgor Lieberman a dénoncé « une décision malheureuse, qui renforce les éléments extrémistes et la politique de refus des Palestiniens ».
Au total, 135 pays ont reconnu la Palestine, dont sept pays d’Europe de l’est (la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre). Contrairement au pays scandinave chargé de la remise annuelle des prix Nobel, tous l’avaient acté avant leur entrée dans l’Union européenne.
Le débat autour de cette question s’ouvre doucement dans les Parlements en Europe. Des députés britanniques ont voté le 13 octobre dernier une motion appelant le gouvernement à reconnaître l’Etat palestinien. En France, des sénateurs écologistes et les députés Front de gauche ont récemment réclamé un vote au Parlement pour que la France en fasse de même.
L'acte demeure symbolique sans appui effectif des revendications des Palestiniens sur le terrain mais n'en reste pas moins attendu en vue de mettre un frein à l'expansion coloniale israélienne.
Au total, 135 pays ont reconnu la Palestine, dont sept pays d’Europe de l’est (la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre). Contrairement au pays scandinave chargé de la remise annuelle des prix Nobel, tous l’avaient acté avant leur entrée dans l’Union européenne.
Le débat autour de cette question s’ouvre doucement dans les Parlements en Europe. Des députés britanniques ont voté le 13 octobre dernier une motion appelant le gouvernement à reconnaître l’Etat palestinien. En France, des sénateurs écologistes et les députés Front de gauche ont récemment réclamé un vote au Parlement pour que la France en fasse de même.
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