Accusé d'organisé un génocide à l'encontre des Rohingyas, le président birman Thein Sein est la cible d'une plainte aux Etats-Unis déposée par des organisations musulmanes américaines.
Burma Task Force, un nom à retenir tant il illustre la force que le regroupement d’organisations musulmanes de tous bords peut produire en faveur d’une cause, en l’occurrence celle des Rohingyas persécutés en Birmanie.
Cette coalition, qui compte en son sein 19 organisations américaines telles que le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), la Société islamique d'Amérique du Nord (ISNA) ou encore le Conseil musulman des affaires publiques (MPAC), a déposé plainte à New York contre le président Thein Sein et les cadres dirigeants de la Birmanie, accusés de « crimes de haine et de discrimination qui s'apparentent à un génocide nourri par les moines bouddhistes nationalistes extrémistes et le gouvernement » birman.
« Depuis 1962, le gouvernement suprémaciste bouddhiste de Birmanie a dirigé avec une idéologie unique et qui exclut les minorités », provoquant un exode sans précédent des populations persécutées, est-il aussi souligné.
La plainte est d'abord le fait de réfugiés rohingyas résidant aux Etats-Unis, des « survivants à des atrocités » qui cherchent justice pour « les crimes contre l'humanité, les exécutions extrajudiciaires, la torture et les traumatismes psychiques et physiques » commis par les accusés, a expliqué la coalition. Son travail, rappelle-t-elle, est, en partie, de fournir un soutien juridique aux Rohingyas, dans leurs efforts de tenir les dirigeants birmans responsables des violations des droits de l'homme.
Cette coalition, qui compte en son sein 19 organisations américaines telles que le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), la Société islamique d'Amérique du Nord (ISNA) ou encore le Conseil musulman des affaires publiques (MPAC), a déposé plainte à New York contre le président Thein Sein et les cadres dirigeants de la Birmanie, accusés de « crimes de haine et de discrimination qui s'apparentent à un génocide nourri par les moines bouddhistes nationalistes extrémistes et le gouvernement » birman.
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Les Rohingyas ignorés des élections
La plainte a été déposée en vertu des lois Torture Victim Protection pour la protection des victimes de torture, et Alien Tort Statute qui permet à des citoyens étrangers de réclamer des dommages pour des violations des droits humains commises hors du sol américain.
Cette initiative a été lancée à quelques semaines d’un scrutin historique en Birmanie. Plus de 30 millions d’électeurs sont appelés aux urnes le 8 novembre pour les premières élections libres depuis la chute de la junte militaire en 2011. Libres sauf pour les Rohingyas, privés de citoyenneté depuis 1982 et qui n'ont donc pas le droit de vote. Une terrible situation que même Aung San Suu Kyi, chef de l'opposition birmane, n'a pas daigné souligné ces dernières années.
L'action en justice mènera-t-elle vers des inculpations ? Le geste des organisations musulmanes est en tous les cas fort. La création de la Burma Task Force (ou Force opérationnelle américaine pour la Birmanie) ne date pas d’hier. Lancée en 2012 par l'organisation Justice for All, elle est depuis très active aux Etats-Unis afin de sensibiliser l’opinion publique américaine au sort des Rohingyas, victimes d'un redoutable regain de violence à leur égard depuis plus de trois ans.
Cette initiative a été lancée à quelques semaines d’un scrutin historique en Birmanie. Plus de 30 millions d’électeurs sont appelés aux urnes le 8 novembre pour les premières élections libres depuis la chute de la junte militaire en 2011. Libres sauf pour les Rohingyas, privés de citoyenneté depuis 1982 et qui n'ont donc pas le droit de vote. Une terrible situation que même Aung San Suu Kyi, chef de l'opposition birmane, n'a pas daigné souligné ces dernières années.
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