« Qu’attendons-nous encore des images de migrations ? Elles saturent nos écrans de longue date. Et nos regards, un temps accrochés par quelques visions-chocs, finissent par glisser sur ces figures d’hommes, de femmes et d’enfants qui rongent leur frein dans les camps et les campements, affrontent les océans et les déserts, frappent à nos portes. Images devenues rituelles, toile de fond invisible à force d’être vue. »
C’est à partir de ce constat sans appel que l’Institut Convergences Migrations (ICM) organise du 7 au 11 octobre le festival « Images de migrations : des films et des chercheurs », avec l’ambition de « décaper le regard, élargir la focale, croiser les points de vue, emprunter des chemins inédits où le constat le plus implacable se charge de poésie, où l’image porte l’analyse au lieu de l’expédier », avec l’aide de chercheurs « choisis pour leur expérience du terrain mais aussi pour leur capacité à la partager ».
En leur présence, des documentaires et de fictions seront projetés dans plusieurs cinémas franciliens mais aussi à Calais, Clermont-Ferrand et Marseille afin de déconstruire des stéréotypes et des fantasmes, faire parler et réfléchir. Une vingtaine de documentaires et de fictions traitant de la question migratoire comme Piazza Vittorino. Signé du réalisateur américain Abel Ferrara, qui a reçu le Grand Prix de la Mostra de Venise en 2005, il sera présenté pour la première fois en France lors du festival.
C’est à partir de ce constat sans appel que l’Institut Convergences Migrations (ICM) organise du 7 au 11 octobre le festival « Images de migrations : des films et des chercheurs », avec l’ambition de « décaper le regard, élargir la focale, croiser les points de vue, emprunter des chemins inédits où le constat le plus implacable se charge de poésie, où l’image porte l’analyse au lieu de l’expédier », avec l’aide de chercheurs « choisis pour leur expérience du terrain mais aussi pour leur capacité à la partager ».
En leur présence, des documentaires et de fictions seront projetés dans plusieurs cinémas franciliens mais aussi à Calais, Clermont-Ferrand et Marseille afin de déconstruire des stéréotypes et des fantasmes, faire parler et réfléchir. Une vingtaine de documentaires et de fictions traitant de la question migratoire comme Piazza Vittorino. Signé du réalisateur américain Abel Ferrara, qui a reçu le Grand Prix de la Mostra de Venise en 2005, il sera présenté pour la première fois en France lors du festival.
« Décaper le regard » et ouvrir le débat
Ces rencontres s’articuleront autour de quatre thématiques : « Les migrants aux frontières », « Les voies de l’intégration », « La diaspora chinoise et sa diversité », et une dernière partie consacrée aux rencontres amoureuses pendant le voyage, « Love in migrations ». Entre vielles œuvres cinématographiques et nouvelles découvertes, le festival « Images de migrations », invite au voyage, comprendre mais avant tout à cultiver tolérance et curiosité.
L’ICM, coordonné par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et porté par plusieurs partenaires comme l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’Institut national d'études démographiques (INED), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) ou encore le Collège de France, rassemble pas moins de 350 chercheurs de plusieurs institutions pour croiser les disciplines.
A travers ce festival, l’ICM entend bien déconstruire les stéréotypes autour des migrations et montrer combien l’expérience migratoire est plurielle, complexe et intime. Une oeuvre salutaire.
Programme complet ici
Lire aussi :
Avec Fratelli Tutti, le pape inscrit l'urgence de la fraternité dans une encyclique adressée à l'humanité
Migrations : Si nous ne trouvons pas de solutions, les passeurs le feront pour nous, au détriment de la vie humaine
Diversité de la migration : hommage aux femmes et aux filles migrantes
Naufrages en Méditerranée : « La presse française simplifie à outrance »
L’ICM, coordonné par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et porté par plusieurs partenaires comme l’Ecole pratique des hautes études (EPHE), l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’Institut national d'études démographiques (INED), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) ou encore le Collège de France, rassemble pas moins de 350 chercheurs de plusieurs institutions pour croiser les disciplines.
A travers ce festival, l’ICM entend bien déconstruire les stéréotypes autour des migrations et montrer combien l’expérience migratoire est plurielle, complexe et intime. Une oeuvre salutaire.
Programme complet ici
Lire aussi :
Avec Fratelli Tutti, le pape inscrit l'urgence de la fraternité dans une encyclique adressée à l'humanité
Migrations : Si nous ne trouvons pas de solutions, les passeurs le feront pour nous, au détriment de la vie humaine
Diversité de la migration : hommage aux femmes et aux filles migrantes
Naufrages en Méditerranée : « La presse française simplifie à outrance »