Manuel Valls, le nouveau ministre de l’intérieur, a indiqué jeudi 31 mai sur BFMTV-RMC être toujours favorable à l'interdiction du port du voile pour les mères accompagnant les élèves dans les sorties scolaires. Une position qui ne risque pas de le rapprocher des musulmans qui ont déjà accueilli avec inquiétude sa nomination à la tête du ministère de l’Intérieur, de l’Immigration et des Cultes.
Manuel Valls a expliqué que « c’est une question très compliquée » mais qu’il « reste favorable » à cette interdiction déjà mise en place grâce à différentes « circulaires », rappelle t-il. Le ministre de l’intérieur a également dit qu’il ne reviendrait pas sur la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public. Le socialiste avait été l’un des rares de son parti a voté cette loi contre le niqab. « Il y a quelques chose d’incontournable, c’est l’égalité homme/femme. La condition de la femme, notamment dans les quartiers populaires, doit être défendue », a-t-il justifié.
Pourtant, Manuel Valls a tenu à indiquer que le respect de la laïcité devait se faire avec « discernement et personne ne doit se sentir attaqué ». « On peut être français musulman, pratiquer, travailler, étudier dans ce pays sans que chaque jour quelqu'un vous désigne du doigt comme le coupable ou le responsable des problèmes du pays », a déclaré le ministre, déplorant que l'islam ait été instrumentalisé tout au long de la campagne présidentielle.
Pour autant, il ne compte pas fermer le débat sur la viande halal et casher mais estime qu’il faut le traiter d’une « manière sereine ». Le ministre a également affirmé son intention de protéger les mosquées et les synagogues ainsi que les cimetières confessionnels des profanations, précisant que « l’exercice du culte doit être préservé ».
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Manuel Valls a expliqué que « c’est une question très compliquée » mais qu’il « reste favorable » à cette interdiction déjà mise en place grâce à différentes « circulaires », rappelle t-il. Le ministre de l’intérieur a également dit qu’il ne reviendrait pas sur la loi interdisant le port du voile intégral dans l’espace public. Le socialiste avait été l’un des rares de son parti a voté cette loi contre le niqab. « Il y a quelques chose d’incontournable, c’est l’égalité homme/femme. La condition de la femme, notamment dans les quartiers populaires, doit être défendue », a-t-il justifié.
Pourtant, Manuel Valls a tenu à indiquer que le respect de la laïcité devait se faire avec « discernement et personne ne doit se sentir attaqué ». « On peut être français musulman, pratiquer, travailler, étudier dans ce pays sans que chaque jour quelqu'un vous désigne du doigt comme le coupable ou le responsable des problèmes du pays », a déclaré le ministre, déplorant que l'islam ait été instrumentalisé tout au long de la campagne présidentielle.
Pour autant, il ne compte pas fermer le débat sur la viande halal et casher mais estime qu’il faut le traiter d’une « manière sereine ». Le ministre a également affirmé son intention de protéger les mosquées et les synagogues ainsi que les cimetières confessionnels des profanations, précisant que « l’exercice du culte doit être préservé ».
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