© Marvel
Diffusée depuis mercredi 8 juin sur la plateforme de streaming Disney+, la mini-série Miss Marvel, en six épisodes, est une adaptation des aventures de la première héroïne musulmane de l’éditeur de comics Marvel. Les super-pouvoirs de cette héroïne créée en 2013 ne sont pas si originaux par rapport aux personnages précédents ayant porté le même nom depuis 1977. Ce qui la distingue nettement, c’est sa confession. Kamala Khan, nom civil du personnage, est une Américaine d’origine pakistanaise et de confession musulmane.
Ce fait n’est évidemment pas banal. Même à cette époque « pré-trumpienne », c’était un symbole fort pour un personnage principal chez Marvel, alors que le ressentiment vis-à-vis des musulmans ne faisait que grimper dans l’opinion publique américaine depuis quelques années. Sana Amanat, une des éditrices de la maison d’édition, a créé ce personnage en s’inspirant de sa propre enfance d’Américaine de religion musulmane. La scénariste G. Willow Wilson, convertie à l’islam, a pris le relais pour développer le personnage de Kamala Khan.
Interprétée par l’actrice Iman Vellani, Kamala Khan est une étudiante ordinaire qui se débat avec des questions existentielles classiques pour une jeune fille de 16 ans : elle se rebelle contre ses parents qui décident trop de choses à sa place. Passionnée de super-héros, elle conspire avec son copain Bruno Carrelli pour faire le mur et se rendre à l’AvengersCon, une soirée déguisée à destination des fans de comics Marvel qui fait l’événement dans la petite ville où elle demeure. Comme l'indique France Info, Kamala Khan acquiert ses pouvoirs dont le polymorphisme en entrant en possession par hasard d'un mystérieux bracelet.
L’éditrice Sana Amarat confiait au Monde en 2013 qu’elle avait souhaité « créer une histoire pour toutes les petites filles qui ne se retrouvent pas dans les médias, particulièrement dans la culture populaire et les programmes de divertissement. Kamala Khan n’est pas seulement musulmane et elle n’a pas vocation à représenter tous les musulmans. Elle représente juste une perspective… » En d’autres termes, le scénario utilise le contexte familial de manière modérée et même humoristique. Après les six épisodes de cette mini-série, Miss Marvel devrait réapparaitre au cinéma dans le film « The Marvels », prévu pour 2023.
Ce fait n’est évidemment pas banal. Même à cette époque « pré-trumpienne », c’était un symbole fort pour un personnage principal chez Marvel, alors que le ressentiment vis-à-vis des musulmans ne faisait que grimper dans l’opinion publique américaine depuis quelques années. Sana Amanat, une des éditrices de la maison d’édition, a créé ce personnage en s’inspirant de sa propre enfance d’Américaine de religion musulmane. La scénariste G. Willow Wilson, convertie à l’islam, a pris le relais pour développer le personnage de Kamala Khan.
Interprétée par l’actrice Iman Vellani, Kamala Khan est une étudiante ordinaire qui se débat avec des questions existentielles classiques pour une jeune fille de 16 ans : elle se rebelle contre ses parents qui décident trop de choses à sa place. Passionnée de super-héros, elle conspire avec son copain Bruno Carrelli pour faire le mur et se rendre à l’AvengersCon, une soirée déguisée à destination des fans de comics Marvel qui fait l’événement dans la petite ville où elle demeure. Comme l'indique France Info, Kamala Khan acquiert ses pouvoirs dont le polymorphisme en entrant en possession par hasard d'un mystérieux bracelet.
L’éditrice Sana Amarat confiait au Monde en 2013 qu’elle avait souhaité « créer une histoire pour toutes les petites filles qui ne se retrouvent pas dans les médias, particulièrement dans la culture populaire et les programmes de divertissement. Kamala Khan n’est pas seulement musulmane et elle n’a pas vocation à représenter tous les musulmans. Elle représente juste une perspective… » En d’autres termes, le scénario utilise le contexte familial de manière modérée et même humoristique. Après les six épisodes de cette mini-série, Miss Marvel devrait réapparaitre au cinéma dans le film « The Marvels », prévu pour 2023.