Des dignitaires religieux et un groupe de femmes ont appelé lundi en Azerbaïdjan, ex-république soviétique du Caucase, de lever l'interdiction du port du foulard islamique sur les photographies d'identité.
Les femmes refusant d'ôter le foulard au moment de se faire photographier pour un passeport ou d'autres pièces d'identité n'ont aucun accès à un emploi ou à une assistance médicale et ne peuvent ni voyager ni voter, ont déclaré lundi au cours d'une réunion à Bakou des membres de Centre de protection de la liberté de conscience et de religion, une organisation azerbaïdjanaise.
"Leurs droits sont en réalité limités bien que la Constitution et nombre de documents internationaux reconnaissent leur droit à se couvrir la tête", a déclaré ce centre dans un communiqué lu au cours de la réunion.
Ilgar Ibrahimoglu, un dignitaire religieux d'opposition, a appelé le chef du comité d'Etat pour les relations avec les groupes religieux, Hidayat Orujov, à "traiter cette question rapidement".
Une trentaine de femmes coiffées du Hijab étaient présentes à la réunion. Certaines ont déclaré que nombre d'entre elles ne pouvaient recevoir les papiers d'identité nécessaires à leur vie de tous les jours et qu'elles continuaient à utiliser des documents périmés de l'époque soviétique.
Une femme, qui n'a pas voulu se présenter autrement que par le prénom de Jefer, a déclaré à l'AFP qu'elle était dans l'impossibilité de faire enregistrer son mariage ou de recevoir un certificat de naissance pour son fils faute de pièces d'identité.
Les femmes refusant d'ôter le foulard au moment de se faire photographier pour un passeport ou d'autres pièces d'identité n'ont aucun accès à un emploi ou à une assistance médicale et ne peuvent ni voyager ni voter, ont déclaré lundi au cours d'une réunion à Bakou des membres de Centre de protection de la liberté de conscience et de religion, une organisation azerbaïdjanaise.
"Leurs droits sont en réalité limités bien que la Constitution et nombre de documents internationaux reconnaissent leur droit à se couvrir la tête", a déclaré ce centre dans un communiqué lu au cours de la réunion.
Ilgar Ibrahimoglu, un dignitaire religieux d'opposition, a appelé le chef du comité d'Etat pour les relations avec les groupes religieux, Hidayat Orujov, à "traiter cette question rapidement".
Une trentaine de femmes coiffées du Hijab étaient présentes à la réunion. Certaines ont déclaré que nombre d'entre elles ne pouvaient recevoir les papiers d'identité nécessaires à leur vie de tous les jours et qu'elles continuaient à utiliser des documents périmés de l'époque soviétique.
Une femme, qui n'a pas voulu se présenter autrement que par le prénom de Jefer, a déclaré à l'AFP qu'elle était dans l'impossibilité de faire enregistrer son mariage ou de recevoir un certificat de naissance pour son fils faute de pièces d'identité.