Un grand meeting de soutien à Georges Ibrahim Abdallah a été organisé, jeudi 16 janvier, à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, sous l’impulsion du Groupe des Associations de Bagnolet (GAB). Le meeting, qui a réuni quelque 200 personnes, était également une démonstration de soutien à la décision de la municipalité prise en décembre 2013 désignant l’un des plus anciens prisonniers politiques au monde au rang de citoyen d’honneur.
Marc Everbecq, présent au meeting, a réaffirmé son intention de ne pas céder aux pressions visant à le faire revenir sur sa décision, dénoncée par les organisations pro-israéliennes dont le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Elles accusent l'édile d’avoir honoré « un terroriste ». Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné en France depuis 1984 pour complicité d'assassinat de deux diplomates américain et israélien, à Paris en 1982. L’ancien leader des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), engagé auprès du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été condamné à perpétuité en 1987 mais est libérable depuis 1999.
La huitième demande de libération du prisonnier, aujourd’hui âgé de 62 ans, lui a été refusée en avril dernier par la Cour de cassation, avec le concours du ministère de l’Intérieur. Après 30 ans d'incarcération, c’est pour « faire grandir l’exigence de sa libération » que la décision avait été prise à la majorité par le conseil municipal, avait alors indiqué la mairie.
La réunion publique devait se tenir initialement au Cin’Hoche de Bagnolet, géré par la Communauté d’agglomération Est Ensemble, elle-même dirigée par le socialiste Gérard Cosme. Finalement, elle aura eu lieu dans une salle du conseil municipal suite au retrait, en dernière minute, de l’autorisation, « sur ordre du CRIF » martèle le GAB. « Les élections municipales ont lieu le 23 mars : au GAB nous saurons tirer les conclusions politiques de cette censure du Parti socialiste », a fait savoir son porte-parole Youcef Brakni.
« Je salue d'autant plus le courage politique de Marc Everbecq, parce qu'il s'agit bien de courage. Quand certains ont hurlé à "l'apologie de terrorisme et d'assassinats", il n'a pas cédé. Quand certains médias l'ont présenté comme "antisémite", il n'a pas cédé. Quand le CRIF s'est fait menaçant, il n'a pas cédé. Quand il a appris qu'on nous retirait la salle, il n'a pas cédé. Donc bravo », a-t-il lancé. « La mobilisation du GAB pour Georges Ibrahim s'inscrit dans la continuité de ce qui nous anime, pour la Palestine et contre l'impérialisme dans le monde arabe », a-t-il également affirmé, saluant le « héros arabe » que représente Georges Ibrahim Abdallah.
En soutien à Marc Everbecq, les maires de Calonne-Ricouart et Grenay, qui avaient fait du détenu politique citoyen d'honneur avant Bagnolet, étaient également présents.
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La libération de Georges Ibrahim Abdallah refusée
Georges Ibrahim Abdallah ne sera pas libéré
Marc Everbecq, présent au meeting, a réaffirmé son intention de ne pas céder aux pressions visant à le faire revenir sur sa décision, dénoncée par les organisations pro-israéliennes dont le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Elles accusent l'édile d’avoir honoré « un terroriste ». Georges Ibrahim Abdallah est emprisonné en France depuis 1984 pour complicité d'assassinat de deux diplomates américain et israélien, à Paris en 1982. L’ancien leader des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), engagé auprès du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été condamné à perpétuité en 1987 mais est libérable depuis 1999.
La huitième demande de libération du prisonnier, aujourd’hui âgé de 62 ans, lui a été refusée en avril dernier par la Cour de cassation, avec le concours du ministère de l’Intérieur. Après 30 ans d'incarcération, c’est pour « faire grandir l’exigence de sa libération » que la décision avait été prise à la majorité par le conseil municipal, avait alors indiqué la mairie.
La réunion publique devait se tenir initialement au Cin’Hoche de Bagnolet, géré par la Communauté d’agglomération Est Ensemble, elle-même dirigée par le socialiste Gérard Cosme. Finalement, elle aura eu lieu dans une salle du conseil municipal suite au retrait, en dernière minute, de l’autorisation, « sur ordre du CRIF » martèle le GAB. « Les élections municipales ont lieu le 23 mars : au GAB nous saurons tirer les conclusions politiques de cette censure du Parti socialiste », a fait savoir son porte-parole Youcef Brakni.
« Je salue d'autant plus le courage politique de Marc Everbecq, parce qu'il s'agit bien de courage. Quand certains ont hurlé à "l'apologie de terrorisme et d'assassinats", il n'a pas cédé. Quand certains médias l'ont présenté comme "antisémite", il n'a pas cédé. Quand le CRIF s'est fait menaçant, il n'a pas cédé. Quand il a appris qu'on nous retirait la salle, il n'a pas cédé. Donc bravo », a-t-il lancé. « La mobilisation du GAB pour Georges Ibrahim s'inscrit dans la continuité de ce qui nous anime, pour la Palestine et contre l'impérialisme dans le monde arabe », a-t-il également affirmé, saluant le « héros arabe » que représente Georges Ibrahim Abdallah.
En soutien à Marc Everbecq, les maires de Calonne-Ricouart et Grenay, qui avaient fait du détenu politique citoyen d'honneur avant Bagnolet, étaient également présents.
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