« Nous rejetons catégoriquement l’imposition d’une religion par la force. Chacun est libre de pratiquer sa religion, sans nuire à autrui », a affirmé le prince Nasser bin Hamad al-Khalifa lors de la cérémonie de lancement de la Déclaration du Bahreïn.
Celle-ci s’est tenue le 13 septembre à Los Angeles, aux Etats-Unis, en partenariat avec le Centre Simon Wiesenthal devant 400 dignitaires religieux chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes et sikhs.
La déclaration, qui rappelle celle de Marrakech en 2016, condamne « l’incitation à la violence au nom de Dieu, les attentats suicides, les abus sexuels envers les femmes et les enfants ».
Citant la déclaration, le prince a ajouté que « tout acte réprouvé par la majorité de l’humanité insulte notre morale collective et ne peut faire partie de la volonté de Dieu. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que la foi religieuse soit une bénédiction pour l’humanité tout entière et un fondement pour la paix dans le monde ».
Celle-ci s’est tenue le 13 septembre à Los Angeles, aux Etats-Unis, en partenariat avec le Centre Simon Wiesenthal devant 400 dignitaires religieux chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes et sikhs.
La déclaration, qui rappelle celle de Marrakech en 2016, condamne « l’incitation à la violence au nom de Dieu, les attentats suicides, les abus sexuels envers les femmes et les enfants ».
Citant la déclaration, le prince a ajouté que « tout acte réprouvé par la majorité de l’humanité insulte notre morale collective et ne peut faire partie de la volonté de Dieu. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que la foi religieuse soit une bénédiction pour l’humanité tout entière et un fondement pour la paix dans le monde ».
L’ONG Portes ouvertes, qui milite contre les persécutions des chrétiens à travers le monde, rappelle qu’au Bahreïn, « les chrétiens ne sont pas situés sur le même pied d’égalité : si les chrétiens expatriés (Asiatiques et Occidentaux pour la plupart) bénéficient d’une certaine liberté pour se réunir dans des lieux de culte privés, il en va tout autrement des chrétiens locaux d’arrière-plan musulman qui subissent une sévère persécution de leur entourage comme des autorités ».
L’ONG souligne néanmoins que la Déclaration de Bahreïn ne dit pas expressément si un musulman est en droit de changer de religion. Un détail qui « reste sensible pour les chrétiens d’arrière-plan musulman comme pour les extrémistes islamiques ».
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