Yacob Mahi a été reconnu coupable d’attentat à la pudeur, d’incitation à la débauche et de harcèlement, commis entre septembre 2012 et février 2014, sur un de ses élèves, un mineur de moins de 16 ans. L’ancien professeur de religion islamique qui travaillait à l'Athénée Leonardo Da Vinci à Anderlecht a été condamné, mardi 5 novembre, à trois ans de prison avec sursis pendant cinq ans par le tribunal correctionnel de Bruxelles. Cette peine a été assortie d’une interdiction d'exercer son métier d'enseignant pendant 10 ans.
C’est l’établissement scolaire qui avait signalé auprès de la police, en février 2014, des faits d’incitation à la débauche. La direction avait été prévenue par une professeure qui avait appris d’une élève, selon l’agence Belga, que son collègue, le prévenu, avait des contacts téléphoniques avec un élève et qu’il lui donnait des rendez-vous en dehors de l’établissement scolaire.
« L’élève en question, un jeune Brésilien sans séjour régulier en Belgique, lui a confirmé, preuve à l’appui, que le professeur Yacob Mahi lui proposait de venir chez lui pour avoir des relations sexuelles », informe-t-on.
Yacob Mahi a toujours nié, pour sa part, les faits de mœurs qui lui sont reprochés. Le parquet, qui avait requis en octobre une peine de quatre ans de prison ferme, a néanmoins estimé qu'il était coupable des accusations, « sans doute raisonnable ».
C’est l’établissement scolaire qui avait signalé auprès de la police, en février 2014, des faits d’incitation à la débauche. La direction avait été prévenue par une professeure qui avait appris d’une élève, selon l’agence Belga, que son collègue, le prévenu, avait des contacts téléphoniques avec un élève et qu’il lui donnait des rendez-vous en dehors de l’établissement scolaire.
« L’élève en question, un jeune Brésilien sans séjour régulier en Belgique, lui a confirmé, preuve à l’appui, que le professeur Yacob Mahi lui proposait de venir chez lui pour avoir des relations sexuelles », informe-t-on.
Yacob Mahi a toujours nié, pour sa part, les faits de mœurs qui lui sont reprochés. Le parquet, qui avait requis en octobre une peine de quatre ans de prison ferme, a néanmoins estimé qu'il était coupable des accusations, « sans doute raisonnable ».