Un « safari de l’islam », le sombre projet de Filip Dewinter interdit par les autorités bruxelloises. L’élu flamand d’extrême droite avait annoncé qu’il organiserait vendredi 3 novembre un rassemblement à Molenbeek, à l’occasion de la visite du leader d’extrême droite néerlandais Geert Wilders au Parlement fédéral.
L’objet du meeting ? Organiser un « safari » au sein de « la capitale du jihad en Europe ». Critiqué pour cette initiative, Filip Dewinter a expliqué avec décontraction sur la chaîne de télévision flamande VRT que « safar est l’équivalent arabe de "voyage" ». « Geert et moi allons faire un petit voyage à Molenbeek et à Bruxelles, dans les quartiers sous occupation de l’islam. Quelle est la réalité à Molenbeek ? La langue véhiculaire est l’arabe, la mosquée a remplacé la maison communale, et l’imam le bourgmestre (maire). C’est ça, la provocation », ajouta-t-il.
Françoise Schepsmans, la bourgmestre de Molenbeek, a pris, jeudi 2 novembre, une ordonnance de police interdisant le rassemblement. « Tout rassemblement de personnes dans le cadre de cette démarche, participants, organisateurs ou opposants, est interdit sur le territoire de la commune de Molenbeek-St-Jean », explicite le document.
Flilip Dewinter a aussitôt dénoncé auprès de la presse une « fatwa ». Quelques heures plus tard, Philippe Close, bourgmestre de la Ville de Bruxelles, a lui aussi pris une ordonnance du même type. « Nous ne souhaitons pas que Monsieur Wilders exporte son message de haine raciste sur le territoire bruxellois », a exprimé le cabinet de l’élu. Geert Wilders a indiqué qu’il ne souhaitait « enfreindre aucun règlement » et qu’il se concerterait avec Filip Dewinter « ce que nous pouvons faire ». Le sinistre projet fait heureusement un flop.
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