Christian Louboutin a obtenu gain de cause. Le tribunal de commerce d'Anvers a décidé, lundi 14 octobre, d’interdire l’affiche de l'association belge Vrouwen tegen Islamering (VTI – femmes contre l'islamisation) sur laquelle apparaissait les célèbres chaussures aux semelles rouges du créateur français.
L’affiche titrée « Liberté de l'islam » dévoilait un message clairement islamophobe. On pouvait y voir les jambes dénudées d’une femme portant des Louboutin et à côté différents graduations indiquant à quelle hauteur une jupe est acceptable au regard de l’islam. Les jambes mises en scènes étaient celles d'Anke Van dermeersch, une ancienne Miss Belgique devenue sénatrice du parti d'extrême droite Vlaams Belang.
Ne souhaitant pas être associé à une telle campagne, Christian Louboutin avait saisi la justice mardi 24 septembre. Le tribunal de commerce lui a donné raison. VTI doit retirer dans les 24 heures toutes ses affiches sur lesquelles figurent les chaussures du créateur.
En réaction à cette décision, le chef de file du parti Vlaams Belang, Filip Dewinter, a publié immédiatement sur Twitter une nouvelle affiche légèrement modifiée. Elle montre toujours les jambes de la sénatrice, mais en position couchée, avec la même échelle graduée, le même slogan et un modèle de chaussures à hauts talons similaires. Toutefois, grande différence cette fois, les semelles ne sont plus rouges mais jaunes.
Cependant, cette nouvelle affiche pourrait également être interdite car ses auteurs sont sous le coup d’une autre procédure judiciaire. Rosea Lake, une artiste canadienne, a porté plainte pour « plagiat » contre cette affiche, qui reprend l’idée d’une photo qu’elle avait publiée pour dénoncer le sexisme. La date du procès est prévue pour le 15 octobre.
Lire aussi :
Belgique : la campagne islamophobe accusée de plagiat
Belgique : Louboutin contre une affiche islamophobe
L’affiche titrée « Liberté de l'islam » dévoilait un message clairement islamophobe. On pouvait y voir les jambes dénudées d’une femme portant des Louboutin et à côté différents graduations indiquant à quelle hauteur une jupe est acceptable au regard de l’islam. Les jambes mises en scènes étaient celles d'Anke Van dermeersch, une ancienne Miss Belgique devenue sénatrice du parti d'extrême droite Vlaams Belang.
Ne souhaitant pas être associé à une telle campagne, Christian Louboutin avait saisi la justice mardi 24 septembre. Le tribunal de commerce lui a donné raison. VTI doit retirer dans les 24 heures toutes ses affiches sur lesquelles figurent les chaussures du créateur.
En réaction à cette décision, le chef de file du parti Vlaams Belang, Filip Dewinter, a publié immédiatement sur Twitter une nouvelle affiche légèrement modifiée. Elle montre toujours les jambes de la sénatrice, mais en position couchée, avec la même échelle graduée, le même slogan et un modèle de chaussures à hauts talons similaires. Toutefois, grande différence cette fois, les semelles ne sont plus rouges mais jaunes.
Cependant, cette nouvelle affiche pourrait également être interdite car ses auteurs sont sous le coup d’une autre procédure judiciaire. Rosea Lake, une artiste canadienne, a porté plainte pour « plagiat » contre cette affiche, qui reprend l’idée d’une photo qu’elle avait publiée pour dénoncer le sexisme. La date du procès est prévue pour le 15 octobre.
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