Un professeur d'histoire d'un lycée de Bruxelles a été renvoyé il y a quelques semaines pour avoir tenu des propos racistes et islamophobes à l’égard d’une de ses élèves sur Facebook, rapporte mardi 2 juin la presse belge.
« Si tu veux être une bonne croyante, pourquoi pas une bonne catholique, ou protestante, ou juive, ou même athée ? Tu peux même croire en Dieu de manière plus subtile comme font les bouddhistes. Pourquoi vouloir adopter la religion qui se caractérise par le plus haut taux d'analphabétisme et qui possède le plus grand nombre de pays sous-développés et arriérés ? », avait-il écrit à l’adolescente musulmane de 17 ans d’origine asiatique.
Le professeur aurait pu ne jamais être sanctionné si la mère n’avait pas vu par hasard, en décembre 2013, les propos racistes dans un message envoyé via Facebook à sa fille, daté de février 2012. C’est elle qui s’est plainte contre le professeur et non l’élève, qui avait préféré garder les remarques déplacés pour elle par crainte de redoubler son année. Elle avait quitté le lycée en 2013 mais sa mère n’a pas souhaité laisser le professeur impuni.
Les propos ont été jugés insultants par les autorités de la Ville de Bruxelles qui, dès qu’elle a pris connaissance de l’affaire, a immédiatement suspendu et renvoyé le professeur qui n'avait jamais eu le moindre rapport négatif durant sa carrière, rapporte la RTBF. La suspension, contre laquelle il avait introduit un recours, a été confirmée par le Conseil d'État.
« Si tu veux être une bonne croyante, pourquoi pas une bonne catholique, ou protestante, ou juive, ou même athée ? Tu peux même croire en Dieu de manière plus subtile comme font les bouddhistes. Pourquoi vouloir adopter la religion qui se caractérise par le plus haut taux d'analphabétisme et qui possède le plus grand nombre de pays sous-développés et arriérés ? », avait-il écrit à l’adolescente musulmane de 17 ans d’origine asiatique.
Le professeur aurait pu ne jamais être sanctionné si la mère n’avait pas vu par hasard, en décembre 2013, les propos racistes dans un message envoyé via Facebook à sa fille, daté de février 2012. C’est elle qui s’est plainte contre le professeur et non l’élève, qui avait préféré garder les remarques déplacés pour elle par crainte de redoubler son année. Elle avait quitté le lycée en 2013 mais sa mère n’a pas souhaité laisser le professeur impuni.
Les propos ont été jugés insultants par les autorités de la Ville de Bruxelles qui, dès qu’elle a pris connaissance de l’affaire, a immédiatement suspendu et renvoyé le professeur qui n'avait jamais eu le moindre rapport négatif durant sa carrière, rapporte la RTBF. La suspension, contre laquelle il avait introduit un recours, a été confirmée par le Conseil d'État.