Le pape s'est aussi inquiété de la crise économique et a exhorté à la «solidarité» alors que «l'avenir devient de plus en plus incertain, même dans les nations qui sont dans l'aisance». La dégradation de la situation au Moyen-Orient et la crise ont dominé, jeudi, la quatrième bénédiction papale «Urbi et Orbi» (à la ville et au monde) de Benoît XVI. Devant une place Saint-Pierre noire de monde, le souverain pontife n'a pas caché son pessimisme face à un «horizon qui semble redevenir sombre pour les Israéliens et les Palestiniens», alors que la trève entre Israël et le Hamas a pris fin et que les roquettes pleuvent sur Israël. «Que la lumière qui luit de Bethléem se répande en Terre Sainte», a-t-il plaidé.
«Qu'elle féconde les efforts de tous ceux qui ne se résignent pas à la logique perverse de l'affrontement, qui privilégient la voie de solutions justes et durables aux conflits qui tourmentent la région», a poursuivi Benoît XVI, qui se rendra pour la première fois en mai prochain en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens.
Benoît XVI a souhaité voir cette lumière de Noël «se diffuser au Liban, en Irak et partout au Moyen-Orient». Le pape a aussi eu une pensée particulière pour les habitants de l'Afrique frappés par «l'absence de stabilité». Le Saint-Père, 81 ans, qui est apparu un peu fatigué, a déploré que les Zimbabwéens soient «pris depuis trop longtemps dans l'étreinte d'une crise politique et sociale qui malheureusement continue de s'aggraver». Le souverain pontife a évoqué la situation au Nord Kivu, en République démocratique du Congo, au Darfour, au Soudan et en Somalie dont les «souffrances interminables sont une tragique conséquence de l'absence de paix».
«L'appréhension gagne le monde»
Le pape a aussi fait part de son inquiétude face à la crise. «L'appréhension gagne le monde face à un avenir qui devient de plus en plus incertain, même dans les nations qui sont dans l'aisance», a-t-il relevé. «Que la lumière de Noël encourage chacun à faire son propre devoir, dans un esprit d'authentique solidarité. Si chacun pense uniquement à ses propres intérêts, le monde ne peut qu'aller à la ruine», a exhorté Benoît XVI.
Dans la lignée de la messe de minuit, où il avait dénoncé le sort des «enfants des rues qui n'ont pas de foyer, des enfants qui sont utilisés d'une façon brutale comme soldats», le pape a condamné les atteintes à la dignité et aux droits de l'Homme, «la haine fratricide et l'exploitation de l'homme par l'homme», le terrorisme, la misère.
A la fin de sa bénédiction, comme le veut la tradition, Benoît XVI a adressé ses vœux en plusieurs langues (64 exactement). Outre l'islandais, une nouveauté, le pape a notamment pris la parole en italien, français, anglais, allemand, chinois, ourdou et arménien.
LE FIGARO.fr
«Qu'elle féconde les efforts de tous ceux qui ne se résignent pas à la logique perverse de l'affrontement, qui privilégient la voie de solutions justes et durables aux conflits qui tourmentent la région», a poursuivi Benoît XVI, qui se rendra pour la première fois en mai prochain en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens.
Benoît XVI a souhaité voir cette lumière de Noël «se diffuser au Liban, en Irak et partout au Moyen-Orient». Le pape a aussi eu une pensée particulière pour les habitants de l'Afrique frappés par «l'absence de stabilité». Le Saint-Père, 81 ans, qui est apparu un peu fatigué, a déploré que les Zimbabwéens soient «pris depuis trop longtemps dans l'étreinte d'une crise politique et sociale qui malheureusement continue de s'aggraver». Le souverain pontife a évoqué la situation au Nord Kivu, en République démocratique du Congo, au Darfour, au Soudan et en Somalie dont les «souffrances interminables sont une tragique conséquence de l'absence de paix».
«L'appréhension gagne le monde»
Le pape a aussi fait part de son inquiétude face à la crise. «L'appréhension gagne le monde face à un avenir qui devient de plus en plus incertain, même dans les nations qui sont dans l'aisance», a-t-il relevé. «Que la lumière de Noël encourage chacun à faire son propre devoir, dans un esprit d'authentique solidarité. Si chacun pense uniquement à ses propres intérêts, le monde ne peut qu'aller à la ruine», a exhorté Benoît XVI.
Dans la lignée de la messe de minuit, où il avait dénoncé le sort des «enfants des rues qui n'ont pas de foyer, des enfants qui sont utilisés d'une façon brutale comme soldats», le pape a condamné les atteintes à la dignité et aux droits de l'Homme, «la haine fratricide et l'exploitation de l'homme par l'homme», le terrorisme, la misère.
A la fin de sa bénédiction, comme le veut la tradition, Benoît XVI a adressé ses vœux en plusieurs langues (64 exactement). Outre l'islandais, une nouveauté, le pape a notamment pris la parole en italien, français, anglais, allemand, chinois, ourdou et arménien.
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