Capture d'écran extraite du film documentaire « Le vénérable W » sur le moine Wirathu
Le moine ultranationaliste birman, Ashin Wirathu, a reçu, mardi 2 janvier, la plus haute distinction nationale en Birmanie des mains de la junte militaire au pouvoir, à l’occasion des 75 ans de l'indépendance du pays anciennement colonisé par les Britanniques.
Celui qui est surnommé « le Ben Laden birman » est le leader des bouddhistes radicaux, qui fut à la tête du mouvement islamophobe 969. Ce mouvement prônant l’extermination des musulmans de Birmanie a été officiellement interdit en 2013 mais les discours de haine à l'égard des fidèles de l'islam n’ont pas disparu, loin de là, au travers notamment de l’organisation Ma Ba Tha, créée en 2014 et dont Ashin Wirathu est un membre influent. Ce dernier, âge dé 54 ans, s’est vu décerner le titre de « Thiri Pyanchi » au nom de son « travail exceptionnel pour le bien de l'Union de Myanmar ».
L’indépendance a été célébrée quelques jours après la condamnation fin décembre de l’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi à sept ans de prison supplémentaires pour plusieurs chefs d'accusation de corruption. L’ex-dirigeante birmane doit purger 33 ans de détention au total. De son temps, le moine n'avait jamais été inquiété pour ses diatribes islamophobes mais avait été emprisonné en novembre 2020 pour « discours séditieux » après avoir critiqué le gouvernement mais avait été libéré par la junte en septembre 2021.
Lire aussi :
Le vénérable W : quand le bouddhisme prêche l’islamophobie
Birmanie : la toute-puissance des moines devant une minorité musulmane désemparée
Celui qui est surnommé « le Ben Laden birman » est le leader des bouddhistes radicaux, qui fut à la tête du mouvement islamophobe 969. Ce mouvement prônant l’extermination des musulmans de Birmanie a été officiellement interdit en 2013 mais les discours de haine à l'égard des fidèles de l'islam n’ont pas disparu, loin de là, au travers notamment de l’organisation Ma Ba Tha, créée en 2014 et dont Ashin Wirathu est un membre influent. Ce dernier, âge dé 54 ans, s’est vu décerner le titre de « Thiri Pyanchi » au nom de son « travail exceptionnel pour le bien de l'Union de Myanmar ».
L’indépendance a été célébrée quelques jours après la condamnation fin décembre de l’ex-dirigeante Aung San Suu Kyi à sept ans de prison supplémentaires pour plusieurs chefs d'accusation de corruption. L’ex-dirigeante birmane doit purger 33 ans de détention au total. De son temps, le moine n'avait jamais été inquiété pour ses diatribes islamophobes mais avait été emprisonné en novembre 2020 pour « discours séditieux » après avoir critiqué le gouvernement mais avait été libéré par la junte en septembre 2021.
Lire aussi :
Le vénérable W : quand le bouddhisme prêche l’islamophobie
Birmanie : la toute-puissance des moines devant une minorité musulmane désemparée