Les violences bouddhistes et musulmans s’intensifient dans l’ouest de la Birmanie. Elles ont provoqué la mort de plus de 80 personnes à ce jour.
« Le dernier bilan fait état de 71 morts », a indiqué, jeudi 21 juin, un responsable birman anonyme, cité par l’AFP. Un bilan auquel s’ajoutent dix musulmans lynchés au début du mois par une foule de bouddhistes en colère qui voulaient venger le viol et le meurtre d’une jeune fille.
Depuis, les violences n’en finissent plus au point où l’état d’urgence a été décrété le 10 juin dans l’ensemble de l’État Rakhine sans parvenir à restaurer totalement la sécurité.
De son côté, le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires faisait état, lui, d’une accalmie progressive. À Sittwe, la capitale de l’État Rakhine, « les bureaux du gouvernement, les banques, la plupart des magasins et les marchés ont rouvert », a indiqué l’agence dans un rapport parvenu à l’AFP tout en faisant état « d’incidents isolés ».
Dans un pays où l’identité birmane est étroitement liée à l’appartenance à la religion bouddhiste, la minorité musulmane appelée Rohingyas est régulièrement l’objet de persécutions. Cette minorité n’est pas reconnue par le régime et est considérée par l’ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète. Les musulmans représentent officiellement 4 % de la population, les bouddhistes 89 %.
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En Birmanie bouddhiste, dix musulmans lynchés à mort, les conflits interreligieux ravivés
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Depuis, les violences n’en finissent plus au point où l’état d’urgence a été décrété le 10 juin dans l’ensemble de l’État Rakhine sans parvenir à restaurer totalement la sécurité.
De son côté, le Bureau des Nations unies pour la coordination des Affaires humanitaires faisait état, lui, d’une accalmie progressive. À Sittwe, la capitale de l’État Rakhine, « les bureaux du gouvernement, les banques, la plupart des magasins et les marchés ont rouvert », a indiqué l’agence dans un rapport parvenu à l’AFP tout en faisant état « d’incidents isolés ».
Dans un pays où l’identité birmane est étroitement liée à l’appartenance à la religion bouddhiste, la minorité musulmane appelée Rohingyas est régulièrement l’objet de persécutions. Cette minorité n’est pas reconnue par le régime et est considérée par l’ONU comme une des minorités les plus persécutées de la planète. Les musulmans représentent officiellement 4 % de la population, les bouddhistes 89 %.
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