Jean-Louis Borloo, ministre de la Cohésion sociale, souhaite que l'objectif de faire passer le nombre d'apprentis de 350.000 à 500.000, lancé en 2004, soit atteint en trois ans au lieu de cinq, a-t-il indiqué jeudi lors d'un déjeuner de presse. Dans le cadre de son plan lancé en juin 2004, le ministre a mis en place un plan de développement de l'apprentissage prévoyant une augmentation d'environ 40% du nombre d'apprentis d'ici 2009.
"Nous serons à 400.000 apprentis dans trois mois. L'objectif, c'est désormais de passer à 500.000 (apprentis par an) en trois ans et non plus en cinq ans", a-t-il déclaré. "Les entreprises sont très mobilisées", s'est félicité le ministre, accompagné de son ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, et du Pdg de Schneider Electric, Henri Lachmann, chargé d'une mission de promotion de l'apprentissage.
Au 1er avril 2006, 1.000 entreprises ont signé la charte de l'apprentissage, dont 34 entreprises du CAC 40 et les cinq grandes entreprises publiques (SNCF, EDF...), a souligné M. Lachmann. Les entreprises signataires de cette charte, élaborée en juin 2005, s'engagent notamment à accroître leur nombre d'apprentis, celles du CAC 40 adhérant à un objectif chiffré de +20% en deux ans.
Le Pdg de Schneider Electric a souligné qu'il était "extrêmement facile de motiver les acteurs" sur l'apprentissage, estimant que le principal frein à son développement était "culturel" et non financier. "Il faut convaincre à la fois les entreprises, les jeunes, les familles et le système éducatif que l'apprentissage est une vraie formation, que ce n'est pas une filière de l'échec, que c'est diplômant et rémunéré", a-t-il déclaré.
Du côté des entreprises, les principales difficultés consistent à convaincre les entreprises qui n'ont pas l'intention d'embaucher que l'apprentissage "n'est pas une pré-embauche", a expliqué M. Lachmann. Il s'agit également de les convaincre de prendre en apprentissage les jeunes des niveaux scolaires les plus faibles, a-t-il ajouté, regrettant l'impact sur l'image de la filière de la création par le gouvernement d'un "apprentissage junior" dès 14 ans au lendemain de la crise des banlieues.
M. Lachmann a également estimé qu'un effort particulier devait être mené par les grandes entreprises publiques (SNCF, EDF, La Poste...), dont le taux d'apprentis est inférieur à celui de leurs homologues du CAC 40.
"Nous serons à 400.000 apprentis dans trois mois. L'objectif, c'est désormais de passer à 500.000 (apprentis par an) en trois ans et non plus en cinq ans", a-t-il déclaré. "Les entreprises sont très mobilisées", s'est félicité le ministre, accompagné de son ministre délégué à l'Emploi, Gérard Larcher, et du Pdg de Schneider Electric, Henri Lachmann, chargé d'une mission de promotion de l'apprentissage.
Au 1er avril 2006, 1.000 entreprises ont signé la charte de l'apprentissage, dont 34 entreprises du CAC 40 et les cinq grandes entreprises publiques (SNCF, EDF...), a souligné M. Lachmann. Les entreprises signataires de cette charte, élaborée en juin 2005, s'engagent notamment à accroître leur nombre d'apprentis, celles du CAC 40 adhérant à un objectif chiffré de +20% en deux ans.
Le Pdg de Schneider Electric a souligné qu'il était "extrêmement facile de motiver les acteurs" sur l'apprentissage, estimant que le principal frein à son développement était "culturel" et non financier. "Il faut convaincre à la fois les entreprises, les jeunes, les familles et le système éducatif que l'apprentissage est une vraie formation, que ce n'est pas une filière de l'échec, que c'est diplômant et rémunéré", a-t-il déclaré.
Du côté des entreprises, les principales difficultés consistent à convaincre les entreprises qui n'ont pas l'intention d'embaucher que l'apprentissage "n'est pas une pré-embauche", a expliqué M. Lachmann. Il s'agit également de les convaincre de prendre en apprentissage les jeunes des niveaux scolaires les plus faibles, a-t-il ajouté, regrettant l'impact sur l'image de la filière de la création par le gouvernement d'un "apprentissage junior" dès 14 ans au lendemain de la crise des banlieues.
M. Lachmann a également estimé qu'un effort particulier devait être mené par les grandes entreprises publiques (SNCF, EDF, La Poste...), dont le taux d'apprentis est inférieur à celui de leurs homologues du CAC 40.