Sept militants de la campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) ont comparu devant le Tribunal de grande instance d'Alençon, jeudi 27 juin. Près 200 personnes se sont rassemblées en soutien à ces militants poursuivis pour « incitation à la haine raciale et à l’antisémitisme » après avoir mené une action de boycott de produits d’Israël en 2010 dans un hypermarché.
Une peine de 1000 euros a été requise par le procureur pour chacun des sept prévenus ainsi que la suppression de la vidéo de leur action. Le verdict est attendu pour le 19 septembre.
Une semaine plus tôt, trois autres militants ont été jugés à Perpignan par la justice pour une action similaire. Comme à Alençon, tous ont nié les accusation d’antisémitisme que les plaignants leur reprochent.
« Le procès a porté sur les enjeux politiques de cette inculpation dont la France a l'apanage, les militants ailleurs bénéficiant de leur liberté d'expression pour dénoncer la politique d'un Etat et appeler à sa mise au ban tout comme l'Afrique du Sud de l'Apartheid », rapportent les responsables de la campagne BDS présents à l’audience, qui appellent à l’acquittement de leurs camarades.
Contrairement à Alençon, le procureur a requis une condamnation symbolique. Le jugement est mis en délibéré au 14 août.
Lire aussi :
Boycott Israël : des militants BDS en procès
BDS : Halte aux amalgames, le mauvais procès de Perpignan
Une peine de 1000 euros a été requise par le procureur pour chacun des sept prévenus ainsi que la suppression de la vidéo de leur action. Le verdict est attendu pour le 19 septembre.
Une semaine plus tôt, trois autres militants ont été jugés à Perpignan par la justice pour une action similaire. Comme à Alençon, tous ont nié les accusation d’antisémitisme que les plaignants leur reprochent.
« Le procès a porté sur les enjeux politiques de cette inculpation dont la France a l'apanage, les militants ailleurs bénéficiant de leur liberté d'expression pour dénoncer la politique d'un Etat et appeler à sa mise au ban tout comme l'Afrique du Sud de l'Apartheid », rapportent les responsables de la campagne BDS présents à l’audience, qui appellent à l’acquittement de leurs camarades.
Contrairement à Alençon, le procureur a requis une condamnation symbolique. Le jugement est mis en délibéré au 14 août.
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