Des militants de la Campagne BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanctions) se sont mobilisés les 1er et 2 juin dans plusieurs villes de France pour dénoncer la commercialisation par Sephora des produits de la marque « Ahava », dont le siège se situe dans la colonie israélienne de Mizpe Shalem, en Cisjordanie.
Dans le cadre de la journée d'action nationale BDS « Beauté Volée, Sephora Complice », plusieurs rassemblements se sont tenus devant des magasins de la grande enseigne de cosmétique à Strasbourg, Orléans, Paris, Lyon et Lille.
La campagne BDS entend ainsi dénoncer une commercialisation qui se fait « au mépris du droit international ». « En effet, selon le droit international et notamment la Quatrième Convention de Genève (notamment ses articles 49 et 53), les colonies israéliennes en Territoire palestinien occupé sont illégales et il est interdit à l’État d’Israël d’y implanter sa population et d’en exploiter les ressources. Sephora, par la vente de ces produits participent donc à la colonisation et l’exploitation illégale des Territoires palestiniens », explique l’organisation dans un communiqué.
« En outre, en vendant ces produits, Sephora se rend coupable d’une tromperie sur l’origine puisqu’ils portent la mention provenant d’Israël alors qu’ils sont fabriqués en territoire occupé. Ce délit tombe sous le coup des articles 211-1 et suivants du code de la consommation qui prévoient et répriment les pratiques commerciales trompeuses de nature à induire le consommateur en erreur », ajoute BDS. Sephora est prévenu. Reste à voir si elle changera pour autant ses pratiques.
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« En outre, en vendant ces produits, Sephora se rend coupable d’une tromperie sur l’origine puisqu’ils portent la mention provenant d’Israël alors qu’ils sont fabriqués en territoire occupé. Ce délit tombe sous le coup des articles 211-1 et suivants du code de la consommation qui prévoient et répriment les pratiques commerciales trompeuses de nature à induire le consommateur en erreur », ajoute BDS. Sephora est prévenu. Reste à voir si elle changera pour autant ses pratiques.
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