Alors que la mission d’information parlementaire sur le port du voile intégral compte rendre ses conclusions fin janvier, le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé a pris les parlementaires de court en annonçant, mardi 22 décembre, le dépôt prochain d’une proposition de loi visant à interdire la burqa dans l’espace public. Pour justifier son empressement, le maire de Meaux déclare : « Tout le monde est d'accord sur ce point : le voile intégral, ce n'est absolument pas une question religieuse (...) d'ailleurs les responsables que nous avons auditionnés, que ce soit ceux de la communauté musulmane ou même laïque, nous ont tous dit que porter le voile intégral n'était pas une prescription religieuse. »
Cependant, cette position divise les rangs de la droite présidentielle. Pour Éric Diard, député UMP des Bouches-du-Rhône et secrétaire de la mission, cette décision est difficile à comprendre. « On a fait près de 200 auditions, on a un président communiste, un rapporteur UMP… et on court-circuite, on saborde cette mission alors qu’elle allait bientôt aboutir », a-t-il déclaré à la presse. « L’objectif, c’est peut-être de se faire mousser. Mais c’est vraiment se moquer du travail des députés, même de ceux de l’UMP. Moi, on ne m’a ni appelé ni expliqué les raisons de cette décision. »
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