Mahmoud Abbas et George Bush (au centre)
La vision de deux Etats
Hier, à la veille de l'Assemblée générale de l'ONU, le président américain George Bush a rencontré son homologue palestinien Mahmoud Abbas mais aussi son Premier ministre Salam Fayyad à New York pour faire avancer le projet américain d'une conférence internationale de paix.
« Je soutiens fortement la création d'un Etat palestinien », a dit le président américain.
M. Bush s'est déclaré convaincu que M. Abbas ainsi que le Premier ministre israélien Ehud Olmert entendaient sincèrement parvenir à la coexistence pacifique de deux Etats palestinien et israélien: "J'ai donc dit au président (Abbas) que les Etats-Unis d'Amérique (travailleraient) aussi dur que possible pour vous aider à réaliser cette vision".
"Et je crois que la vision de deux Etats vivant côte-à-côte et en paix peut être réalisée", a ajouté M. Bush, qui a ensuite rencontré son ami Tony Blair, nouvel envoyé de la communauté internationale pour le Proche-Orient. "Nous comptons sur votre soutien et nous avons confiance dans vos efforts sérieux pour parvenir à une paix juste et durable au Proche-Orient", a dit M. Abbas. Il a parlé "d'espoir" après l'appel qu'a lancé M. Bush en juillet à une conférence internationale.
Lundi, la justice israélienne a annoncé l'ouverture d'une enquête à l'encontre d'Ehud Olmert dans une affaire de corruption, une décision qui met le Premier ministre dans l'embarras mais ne le menace cependant pas, à court terme, dans ses fonctions.
« Je soutiens fortement la création d'un Etat palestinien », a dit le président américain.
M. Bush s'est déclaré convaincu que M. Abbas ainsi que le Premier ministre israélien Ehud Olmert entendaient sincèrement parvenir à la coexistence pacifique de deux Etats palestinien et israélien: "J'ai donc dit au président (Abbas) que les Etats-Unis d'Amérique (travailleraient) aussi dur que possible pour vous aider à réaliser cette vision".
"Et je crois que la vision de deux Etats vivant côte-à-côte et en paix peut être réalisée", a ajouté M. Bush, qui a ensuite rencontré son ami Tony Blair, nouvel envoyé de la communauté internationale pour le Proche-Orient. "Nous comptons sur votre soutien et nous avons confiance dans vos efforts sérieux pour parvenir à une paix juste et durable au Proche-Orient", a dit M. Abbas. Il a parlé "d'espoir" après l'appel qu'a lancé M. Bush en juillet à une conférence internationale.
Lundi, la justice israélienne a annoncé l'ouverture d'une enquête à l'encontre d'Ehud Olmert dans une affaire de corruption, une décision qui met le Premier ministre dans l'embarras mais ne le menace cependant pas, à court terme, dans ses fonctions.
Une conférence de paix
Au mois de novembre sera organisée une conférence sur la paix au Proche-Orient par les Etats-Unis et servira de "tremplin" pour un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens, a estimé l'envoyé international Tony Blair à la télévision israélienne lundi.
Cette conférence fait partie des efforts renouvelés de M. Bush pour relancer le processus enlisé de résolution du conflit israélo-palestinien. Même certains des alliés des Etats-Unis l'accusent de s'être détourné d'un problème crucial au Proche-Orient et vieux de 60 ans.
M. Bush a envoyé la semaine passée au Proche-Orient sa secrétaire d'Etat Condoleezza Rice pour préparer le terrain à cette conférence avec les dirigeants israéliens et palestiniens. Il a aussi prévu d'envoyer son épouse Laura en octobre au Proche-Orient pour une mission de diplomatie publique visant à améliorer l'image des Etats-Unis dans la région.
Les préparations de la conférence sont compliquées par les attentes différentes des Israéliens et les Palestiniens.
Cette conférence fait partie des efforts renouvelés de M. Bush pour relancer le processus enlisé de résolution du conflit israélo-palestinien. Même certains des alliés des Etats-Unis l'accusent de s'être détourné d'un problème crucial au Proche-Orient et vieux de 60 ans.
M. Bush a envoyé la semaine passée au Proche-Orient sa secrétaire d'Etat Condoleezza Rice pour préparer le terrain à cette conférence avec les dirigeants israéliens et palestiniens. Il a aussi prévu d'envoyer son épouse Laura en octobre au Proche-Orient pour une mission de diplomatie publique visant à améliorer l'image des Etats-Unis dans la région.
Les préparations de la conférence sont compliquées par les attentes différentes des Israéliens et les Palestiniens.
Les attentes
"Nous souhaitons que cette réunion traite de la substance des principales questions pour que nous puissions négocier par la suite un traité de paix permanent avec Israël", a dit lundi M. Abbas, en allusion aux questions fondamentales des frontières d'un futur Etat palestinien, du statut de Jérusalem, du sort des Palestiniens qui ont quitté leurs terres.
Ces attentes sont aussi celles de pays arabes.
Un partenaire aussi important que l'Arabie Saoudite n'a pas encore décidé de sa présence à la conférence, et attend que soient clarifiés l'ordre du jour et les objectifs, a indiqué un responsable saoudien sous couvert d'anonymat.
Israël attend de la conférence une déclaration de principes plus générale.
Un haut responsable américain a tenté de contenir les attentes en disant que la conférence ne serait pas "une négociation sur le statut final" mais seulement un des "pas menant à terme à la négociation sur le statut final".
Ces attentes sont aussi celles de pays arabes.
Un partenaire aussi important que l'Arabie Saoudite n'a pas encore décidé de sa présence à la conférence, et attend que soient clarifiés l'ordre du jour et les objectifs, a indiqué un responsable saoudien sous couvert d'anonymat.
Israël attend de la conférence une déclaration de principes plus générale.
Un haut responsable américain a tenté de contenir les attentes en disant que la conférence ne serait pas "une négociation sur le statut final" mais seulement un des "pas menant à terme à la négociation sur le statut final".