Une prière interreligieuse pour le bon déroulement de la CAN 2022 est organisée jeudi 6 janvier à la basilique Marie-Reine-des-Apôtres de Mvolyé, à Yaoundé, au Cameroun. © CC BY-SA 3.0/Steve Mvondo
Au Cameroun, à l’appel de l’archevêque de Yaoundé Jean Mbarga, tous les chefs religieux et la jeunesse locale du pays sont invités à participer, en amont de la compétition de football organisée par la Confédération africaine de football (CAF), à une grande cérémonie interreligieuse jeudi 6 janvier à la basilique Marie-Reine-des-Apôtres de Mvolyé, dans la capitale.
« L’archidiocèse de Yaoundé et l’association camerounaise pour le dialogue interreligieux organise une grande prière interreligieuse pour la paix au Cameroun et le bon déroulement de la Coupe d’Afrique des nations », fait-on savoir par un communiqué publié le 31 décembre 2021 et relayé par la presse locale. L’initiative a été appuyée par Paul Biya, président de la République camerounaise.
Cet appel de l’archevêque intervient alors que, depuis quelques jours, le prêtre jésuite Ludovic Lado lance sur les réseaux sociaux une campagne de boycott de la CAN au Cameroun. « Opération stade vide. Je ne regarderai aucun match de la CAN au Cameroun à cause du sang des anglophones qui coule dans ce pays, du refus par le régime du vrai dialogue pour la paix, du cri des prisonniers politiques, (de la) corruption massive du système. Le football se soucie-t-il des droits humains et de la justice ? », a-t-il pesté sur Facebook fin décembre. « Regarder la CAN dans un pays injuste, corrompu et répressif comme le CMR (Cameroun, NDLR), c’est être complice de la violation des droits de l’Homme ! », estime encore Ludovic lado.
Le coup d’envoi de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des nations sera donné dimanche 9 janvier avec pour match d’ouverture Cameroun-Burkina Faso. Reportée à deux reprises déjà dans le contexte de la Covid-19, la compétition continentale suscite un vif engouement dans ce pays d’Afrique centrale, qui a investi un peu plus de 500 milliards de francs CFA (760 millions d’euros) pour en réussir l’organisation.
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Cet appel de l’archevêque intervient alors que, depuis quelques jours, le prêtre jésuite Ludovic Lado lance sur les réseaux sociaux une campagne de boycott de la CAN au Cameroun. « Opération stade vide. Je ne regarderai aucun match de la CAN au Cameroun à cause du sang des anglophones qui coule dans ce pays, du refus par le régime du vrai dialogue pour la paix, du cri des prisonniers politiques, (de la) corruption massive du système. Le football se soucie-t-il des droits humains et de la justice ? », a-t-il pesté sur Facebook fin décembre. « Regarder la CAN dans un pays injuste, corrompu et répressif comme le CMR (Cameroun, NDLR), c’est être complice de la violation des droits de l’Homme ! », estime encore Ludovic lado.
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